Pleins feux sur Lévis (III) – Lévis : ville de la famille

Par | 6 juin 2009 |

Source: Le Soleil

Royaume de la poussette, paradis des jeunes familles, les qualificatifs ne manquent pas pour définir l’attrait qu’exerce la grande ville de Lévis sur les jeunes familles qui viennent s’y installer en grand nombre.

Philippe Meurant, directeur du développement de la Ville de Lévis, signale d’ailleurs que Lévis est l’une des deux seules villes au Québec à connaître une croissance démographique. « La vitalité de secteurs comme Saint-Jean-Chrysostome, qui attire beaucoup de jeunes familles, y est pour beaucoup », explique-t-il.

« Lévis, c’est vraiment une ville de famille. Les loisirs et les organismes communautaires y sont bien développés. On y retrouve aussi tous les niveaux d’éducation, du primaire jusqu’à l’université », enchaîne Jérôme Gaudreault, directeur général adjoint de la Chambre de commerce de Lévis.

Le Cégep de Lévis-Lauzon offre des formations plus poussées avec ses centres de recherche et l’achalandage du campus de Lévis de l’Université du Québec à Rimouski a triplé depuis son ouverture il y a deux ans. « Par contre, il reste du travail à faire, car les étudiants de l’ouest de Lévis préfèrent encore traverser le pont pour aller à l’université en raison des problèmes de transport », indique M. Gaudreault.

Lévis a également sa politique familiale et des mesures qui plaisent aux jeunes parents, notamment la subvention de 50 $ pour l’achat de couches réutilisables qui fait partie du plan de gestion des matières résiduelles de la municipalité.

Lévis a même sa Fête de la famille et des voisins, qui se déroule depuis l’an dernier dans le secteur Saint-Rédempteur et qui a lieu aujourd’hui sur le terrain de l’église et près de la piste cyclable. Plus de 1200 personnes ont participé à l’événement l’an dernier, démontrant le désir de rapprochement et de fraternité de la population.

Développement résidentiel
Le prix des maisons, moins élevé qu’à Québec, est un autre facteur qui contribue à attirer les jeunes familles. « Le prix moyen d’une maison est d’environ 166 000 $ à Lévis. Pour le même montant, à Québec, on n’a généralement pas une aussi grande maison », signale la mairesse Danielle Roy Marinelli, qui estime que la présence de parcs et d’écoles exerce également un attrait.

Si les trois quarts des habitations lévisiennes sont des maisons unifamiliales, la Ville prévoit toutefois miser sur la mixité et la densification pour son développement futur, comme l’explique Philippe Meurant.

« Dans le nouveau schéma d’aménagement, on essaie de mélanger les usages résidentiel, commercial et industriel afin de permettre à nos résidants d’habiter près de leur lieu de travail. On va favoriser la construction de maisons en rangées, de condominiums et de jumelés. C’est un virage majeur et le quartier Miscéo en fait partie, avec ses 500 unités d’habitation prévues autour du Centre de congrès », conclut-il.


Article de Ian Bussières. Reproduit avec autorisation.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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