Pleins feux sur Lévis (II) – Le transport, enjeu d’avenir

Par | 1 juin 2009 |

Source: Le Soleil

Avec son gigantesque territoire de 444 kilomètres carrés et sa population de 135 000 per­sonnes, Lévis est maintenant aux prises avec divers problèmes liés au transport, un aspect souvent négligé par le passé, mais qui est devenu aujourd’hui l’enjeu principal pour son avenir.

« Lévis est une ville faite pour l’automobile avec ses axes de transport relativement bien campés, ce qui a fait en sorte que le transport en commun ne s’y est pas nécessairement développé », explique Jérôme Gaudreault, dg adjoint de la Chambre de commerce locale.

Trois « points chauds » ont été identifiés au cours des dernières années comme étant particulièrement touchés par les embouteillages, soit le secteur de Saint-étienne et de Saint-Nicolas, l’entrée du centre-ville de Lévis et le secteur Saint-Nicolas?Saint-Rédempteur.

STL
« Le sous-financement de la Société de transport de Lévis (STL) par le passé n’est pas étranger à cette situation. Nous avons une volonté très nette de développer le transport en commun de façon harmonieuse car, pour les gens de Lévis, les embouteillages sont une nouveauté un peu désagréable », indique Philippe Meurant, de la Ville de Lévis.

« Il se fait beaucoup de navettage entre la Rive-Sud et la Rive-Nord. Pour la STL, c’est une grande préoccupation », ajoute M. Meurant, soulignant que le projet de la STL d’établir, en collaboration avec le Réseau de transport de la Capitale (RTC), un centre d’échange à la tête des ponts au coût de 6,8 millions $ pourrait contribuer à désengorger le réseau.

En fait, la STL est présentement à revoir tous ses trajets de A à Z afin de les rendre plus efficaces, une initiative qu’approuve Raymond Gouin de la Société de développement économique de Lévis. « Il faut arrêter de voir le transport collectif comme un moyen de régler un problème, mais plutôt comme un outil pour diriger le développement. »

La Ville de Lévis souhaite également améliorer les liens entre l’est et l’ouest de la ville en mettant à niveau son réseau routier. « Dans un horizon de 5 à 10 ans, il y a une volonté de développer le transport en commun et le transport alternatif, mais aussi la mise en place d’un troisième lien routier est-ouest qui viendrait soulager l’autoroute 20 et le corridor des routes 132 et 116 », poursuit M. Meurant.

Entreprises
Les entreprises mettent également la main à la pâte, notamment le Mouvement Desjardins, qui travaille à revoir toute l’organisation de son parc de stationnement de façon à récupérer des mètres carrés pour en faire des espaces verts.

Dans cet ambitieux projet, les employés qui font du covoiturage auraient droit aux meilleures places de stationnement alors que les automobilistes qui se rendent au bureau en solitaire pourraient devoir marcher de plus longues distances après avoir stationné leur véhicule! Ian Bussières Collaboration spéciale


Article de Ian Bussières. Reproduit avec autorisation.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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