Source: Le Soleil
La Société de transport de Lévis (STLévis) peine à trouver de nouveaux terrains pour accueillir les automobilistes qui, dans quelques mois, ne pourront plus utiliser le Parc-O-Bus Laflamme sur la route du Pont, à Saint-Nicolas. On en est au point où on approche les fabriques pour utiliser les terrains autour des églises.
La Société de transport de Lévis devait perdre à la fin octobre l’accès au Parc-O-Bus Laflamme, sur la route du Pont. Les usagers auront finalement un sursis puisque la Ville vient d’accorder une prolongation de quelques mois au contrat. Comme la construction des logements communautaires prévus sur ce terrain ne débutera qu’au printemps prochain, la Ville a accepté de permettre le stationnement jusqu’en avril 2014. C’est l’Office municipal d’habitation qui est désormais propriétaire du lot, qui a été cédé gratuitement par la Ville par résolution du conseil cette semaine.
Mais la perte anticipée de ces 80 espaces de stationnement donne des maux de tête aux dirigeants de la STLévis. C’est tout « un casse-tête », admet son président, Michel Patry. « Ce n’est pas facile. Les terrains sont rares, il y a beaucoup de commerces dans ce secteur-là . »
Négos en cours
Des négociations sont en cours avec les fabriques de Saint-Rédempteur et de Saint-Étienne pour utiliser les espaces autour des églises et des presbytères, a indiqué M. Patry. Le président de la STLévis assure cependant que la Société tiendra compte des contraintes en place.
Par exemple, à Saint-Rédempteur, l’église est voisine immédiate d’une garderie et de deux écoles primaires, Dominique-Savio et du Tournesol. La circulation sur le stationnement de l’église est déjà importante aux heures de pointe, alors que plusieurs parents déposent leurs enfants ou viennent les chercher après la classe.
« On veut favoriser le transport en commun, mais il faut mettre en place les conditions gagnantes », a fait valoir Michel Patry. « L’objectif, ce n’est pas d’avoir des stationnements incitatifs partout! » L’idéal, convient-il, serait d’aller chercher les usagers dans leur quartier et de les ramener par un système de navette sur les parcours de type « métrobus ». « Comme ça, les gens peuvent laisser l’auto à la maison. »
Cette réorganisation est dans les plans de la STLévis, et c’est aussi la volonté de l’administration de Gilles Lehouillier. Mais cela ne se réalise pas du jour au lendemain. En attendant, Michel Patry espère que la Société de transport sera en mesure de combler les 80 espaces de stationnement perdus.