Source : Radio-Canada.ca.
L’Agence canadienne d’évaluation environnementale qui vient de rendre publiques ses réactions face à l’étude d’impact environnemental du projet Rabaska a soumis 170 questions aux promoteurs.
L’Agence est notamment préoccupée par l’impact du projet sur la santé des citoyens pendant la construction du terminal méthanier et par le tracé du gazoduc, en raison des impacts d’une éventuelle secousse sismique.
L’absence de plan de fermeture du site et d’une analyse sur la navigation de plaisance est aussi montrée du doigt.
L’Agence demande aux promoteurs de reprendre son processus de consultation publique dans les secteurs les plus touchés. Elle leur demande aussi de faire un inventaire des sites historiques touchés par le projet à l’île d’Orléans, à Beaumont et à Lévis.
Il s’agit d’une procédure normale avant que soient accordées les autorisations permettant d’aller devant les audiences publiques. Le ministre du Développement durable et de l’Environnement, Claude Béchard, confirmait la semaine dernière qu’Environnement-Québec a fait la même démarche.
« On a reçu l’étude d’impact, on a envoyé des questions complémentaires qui touchent différents sujets du projet. Les autres ministères sont mis à contribution aussi », a-t-il dit.
Contrairement à l’Agence canadienne d’évaluation environnementale, Environnement-Québec refuse cependant de rendre ses questions publiques.
Les promoteurs n’ont pas émis de commentaires au sujet des interrogations soulevées par les organismes.
–> Vous pouvez également écouter un reportage audio sur le sujet sur Radio-Canada.ca.