Un radar photo très payant près du pont Laporte

Par | 22 octobre 2009 |

Source: Le Soleil

Photothèque Le Soleil

Le radar photo de Lévis, près du pont Pierre-Laporte, est le deuxième plus prolifique en amendes au Québec, presque à égalité avec celui de l’autoroute 15 à Montréal.

Les premiers chiffres sur le nombre de constats d’infraction transmis à partir des 15 radars photographiques et caméras aux feux rouges ont été rendus publics, hier. Ils concernent les contraventions pour excès de vitesse transmis entre le 19 août et le 19 septembre.

En tout, 1874 infractions ont été captées par les appareils. En un mois, les montants signifiés totalisent un peu plus de 300?000 $. «Les données sont beaucoup trop partielles pour tirer des conclusions, affirme Réal Grégoire, du ministère des Transports. Nous pourrons faire des analyses et des comparaisons en août 2010, lorsque nous allons faire un bilan de l’opération.»

Le radar le plus productif est installé sur l’île de Montréal et a coincé 437 conducteurs. Tout juste derrière, celui de Lévis, à un kilomètre de la sortie pour le pont Pierre-Laporte. Il a photographié 421 plaques d’immatriculation en 30 jours. Toujours à Lévis, la caméra aux feux rouges de l’intersection Wilfrid-Carrier et de la rue Louis-H.-Lafontaine, sur la route du Président-Kennedy, a pris en défaut 72 automobiles.

« Le but premier n’est vraiment pas de faire de l’argent, mais bien la sécurité routière », affirme M.Grégoire.

Une affirmation que réfute encore Carl Hamel, président de Québec Ticket, qui incite les automobilistes à contester leur con­travention. Selon lui, les chiffres actuels sont comparables au volume obtenu lors des trois mois de grâce initiaux.

« Contrairement à ce que l’on veut nous faire accroire, l’objectif premier est de collecter de l’argent, estime-t-il. Ce qui est vraiment dissuasif, c’est de perdre des points de démérite et de mettre son permis en jeu. Ici, on ne paie que l’amende. »

Très peu de gens ont jusqu’ici choisi de contester l’amende, indique M. Hamel. En fait, aucun cas n’a encore été soumis à son entreprise. Les conducteurs croient que les machines sont infaillibles et préfèrent payer, avance-t-il.

« Les gens prennent pour acquis la propagande que le gouvernement a fait, dit le président de Québec Ticket. Il y a beaucoup de trous dans la loi et de moyens de défense, à notre avis. Mais comme ils n’ont pas encore été testés devant les tribunaux, on dirait que les gens sont un peu réticents. »


Article de Simon Boivin. Reproduit avec autorisation.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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