Un voisin dérangeant

Par | 17 mai 2009 |

Source: Le Peuple Lévis

Le comité des citoyens du Chemin Saint-Grégoire, dans le quartier Saint-étienne, dénonce des travaux entrepris depuis un moment au commerce Le Méchoui International. Selon eux, plusieurs aspects de ces travaux seraient non conformes.

Une source du problème se trouve dans le complexe de volley-ball qu’a fait construire Gilles Bélanger, le propriétaire du commerce.

« M. Bélanger a demandé en 2007 l’autorisation d’agrandir son terrain de camping, celui-ci étant à pleine capacité. Il n’a jamais été question de terrain de volley-ball, c’est pourtant ce qui a été construit », indique la source qui a préféré garder l’anonymat, ayant pour preuve des documents de la Ville.

Hors, ce terrain de volley-ball cause bien des ennuis au voisinage. Entre autres, le voisinage n’apprécie pas le bruit, l’achalandage ainsi que la détérioration de la beauté naturelle de la place qu’entraîne ce nouvel emplacement sportif. De plus, l’activité de volley-ball a pris trop d’ampleur et il y certains voisins qui se sentent grandement envahis par ce nouveau venu.

Si ce n’était que des terrains de volley-ball, la détérioration de la beauté visuelle ne serait pas si touchée. Ce sont des travaux entrepris dans une portion non autorisée qui dérange surtout.

« Lorsqu’il a fait sa demande d’agrandissement, M. Bélanger avait demandé pour une partie située dans une portion nord et l’autre au sud. Seulement le sud a été autorisé, pourtant des travaux ont débuté dans la section nord », déplore la source.

Ça dérange quoi?
Joint au téléphone, M. Bélanger se demandait bien en quoi dérangeaient ses nouvelles installations. «Les gens viennent s’amuser jusqu’à 23h. Ce ne sont pas des alcoolos. Le volley-ball, ça fait partie des activités d’un camping», a-t-il indiqué.

Quant aux travaux débutés dans la portion nord, il dit les avoir arrêtés après qu’il se soit fait indiqué qu’il n’était pas autorisé à les faire. « On fait présentement des demandes. Je ne veux pas que les gens se stationnent dans la rue, ce serait donc un stationnement, un accessoire au commerce », a-t-il expliqué.

Présents au conseil de Ville du 16 mars dernier, plusieurs membres du comité sont venus s’adresser à la mairesse dans l’espoir de voir suspendre les travaux et que les activités de volley-ball cessent. La mairesse a indiqué que M. Bélanger n’était pas nécessairement illégal, mais que le complexe de volley-ball avait effectivement pris des proportions qui ne sont peut-être pas conformes. La Ville est présentement sur ce dossier et des vérifications seront faites avant de faire cesser quelconques travaux.


Article de Catherine Bouchard. Reproduit avec autorisation.

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