Nouvelle sortie d’autoroute dans la mire à Lévis

Par | 18 février 2010 |

Source: Le Soleil

Entrer à Lévis à l’heure de pointe tient du casse-tête. Et ça ne fera qu’empirer, jure le ministère des Transports. Pour désengorger la sortie du Président-Kennedy, il faut au plus vite une solution de rechange, plaide le député de Lévis, Gilles Lehouillier, qui verrait bien un nouvel accès à la hauteur de la rue Saint-Omer.

Le ministère des Transports du Québec (MTQ) et la Ville de Lévis amorceront sous peu une nouvelle étude de circulation en posant la loupe sur le quadrilatère couvrant l’autoroute 20 et le boulevard de la Rive-Sud, entre les sorties du Président-Kennedy et la route Lallemand.

Ce secteur névralgique est complètement congestionné le matin, avec ses 1500 véhicules à l’heure. Des files importantes se forment sur la voie de droite sur plus d’un kilomètre d’autoroute, a d’ailleurs noté le MTQ dans une étude publiée en août dernier.

Et les simulations du ministère des Transports montrent que les conditions de circulation et les files d’attente vont s’aggraver d’ici 2016 dans ce quartier où se développent l’UQAR, le Centre de congrès et d’expositions, plusieurs commerces et où commenceront à pousser au cours des prochaines semaines de nouveaux immeubles de condos. « Le réseau est surutilisé, c’est clair »,juge le député libéral de Lévis, Gilles Lehouillier.

Une des pistes de solution, croient le député et plusieurs acteurs du milieu, c’est une « alternative » à la sortie 325 (route du Président-Kennedy) avec, par exemple, un nouvel accès à la hauteur de la rue Saint-Omer. « Tous les travailleurs du Mouvement Desjardins et de l’Hôtel-Dieu de Lévis pourraient utiliser cet accès », ajoute M. Lehouillier.

Parmi les autres options, une reconfiguration des échangeurs des sorties Président-Kennedy et Mgr-Bourget, située à Lauzon, pourrait aussi régler bien des maux de tête. Et, indique Gilles Lehouillier, il faut absolument une voie réservée pour les autobus, qu’elle soit sur l’autoroute 20 ou sur le boulevard de la Rive-Sud.

Les problèmes de congestion arrivent en tête de liste des facteurs étudiés par les entreprises lorsque vient le temps de choisir une ville pour s’y installer. « Avec toutes les entreprises qui vont s’en venir au cours des deux ou trois prochaines années, notamment celles de l’Innoparc, il faut prévoir et se donner les infrastructures routières pour accueillir ces gens-là », estime Jérôme Gaudreault, directeur général de la Chambre de commerce de Lévis.

La mairesse ne commente pas
à l’hôtel de ville de Lévis, on reconnaît qu’il y a des problèmes avec les infrastructures routières, mais la mairesse Danielle Roy Marinelli refuse d’énumérer les besoins de sa municipalité.

« Pour l’instant, on privilégie comme solution la bonification du transport en commun », indique Alain Blanchette, attaché de presse de la mairesse.


Article de Isabelle Mathieu. Reproduit avec autorisation.

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