Bonnes et mauvaises nouvelles dans le dossier du transport en commun

Par | 17 février 2010 |

Source : Le Peuple Lévis

La Ville de Lévis est ouverte à considérer tous les projets qui permettront d’améliorer le transport en commun sur son territoire. Voilà qu’on parle d’un Sky Train pour relier Lévis à Québec. Avant d’en arriver là, les automobilistes devront peut-être absorber une hausse des frais d’immatriculation de même qu’une taxe supplémentaire sur le litre d’essence.

à l’heure où Lévis attend une solution équitable du ministère des Transports du Québec pour le financement de la Société de Transport de Lévis (STL), on apprend que Bombardier mijote la possibilité de construire des tramways pour la ville de Québec et un métro aérien (Sky Train) pour la relier à Lévis. La mairesse de Lévis, Danielle Roy Marinelli, n’est certes pas en désaccord avec une telle perspective, mais considère qu’il faut avant tout en évaluer les coûts.

« Je l’ai dit, dans le dossier du transport en commun tout est sur la table, rappelle la mairesse, et pour le maire Labeaume aussi. à l’automne, on verra ce qu’on va prioriser comme projet. Il y a plusieurs bons projets, mais il faut voir les coûts. » Dans la foulée du séduisant projet de métro aérien, on apprend que l’Association du transport urbain du Québec (ATUQ), dont est membre la STL, propose au gouvernement l’instauration d’une taxe de 1,5¢ le litre d’essence pour financer le transport collectif.

Dans le même élan, l’ATUQ propose aussi de majorer de 30$ à 35$ la contribution que paient les automobilistes lors de l’immatriculation de leurs véhicules. Cette contribution pourrait même être indexée annuellement selon l’indice des prix à la consommation. Cette éventualité ne trouble pas la mairesse. «Si on passe à 35$, il faudra modifier la Loi, estime Mme Marinelli, et dans ce cas, ça pourrait être une solution à notre problème de financement.»

Solution équitable d’abord
La mairesse doit rencontrer la ministre des Transports du Québec, Julie Boulet, au début de mars pour entendre ce que propose son ministère. Mme Marinelli ne s’attend pas à recevoir un chèque lors de cette rencontre, mais elle veut une solution dans les mois qui suivront. « En sachant qu’il y aura une solution et un règlement imminent, explique-t-elle, on sera en mesure de ne pas procéder à des réductions de service. Avant de penser à quoi que ce soit d’autre, il faut d’abord une solution équitable. »


Article de Pierre Duquet. Reproduit avec autorisation.

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