La Ville de Lévis réagit à l’orientation préliminaire de la CPTAQ sur Rabaska

Par | 22 septembre 2007 |

Source: Ville de Lévis

La Ville de Lévis a voulue réagir à la suite de la publication de l’orientation préliminaire de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) concernant la demande de la Ville relativement à l’emplacement de Rabaska et à son chemin d’accès à partir de la route Lallemand.

Pour les autorités, le site de Rabaska constitue le seul endroit où peut s’implanter un tel projet sur le territoire de la nouvelle vile de Lévis, s’agissant d’une zone à vocation industrialo-portuaire. De plus, le Schéma d’aménagement de l’ex-MRC de Desjardins, et le projet de Schéma d’aménagement et de développement adopté par la Ville de Lévis en février dernier confirment sans ambiguïté cette vocation industrialo-portuaire ce qu’a d’ailleurs formellement reconnu et souligné le BAPE dans son rapport de mai 2007. La Ville signale aussi que la Commission reconnaît également que les répercussions économiques anticipées du projet, tant à Lévis qu’à l’échelle régionale, sont fort importantes et que les conséquences d’un refus pour la Ville seraient considérables.

Sur le plan des procédures, la Ville a tenu à rappeler qu’elle avait fait tous ses devoirs, et même plus. « Nous avons respecté toutes les étapes qui sont prescrites au plan légal et règlementaire pour ce type de projet. Nous avons effectué toutes les analyses relatives aux éléments relevant de notre juridiction. Nous avons consulté tous les intervenants qui devaient l’être en pareil cas, dont notamment la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ), l’Union des producteurs agricoles (UPA), le Comité consultatif agricole de Lévis (CCA), la Commission consultative d’urbanisme et d’aménagement de Lévis (CCUA), le Comité consultatif d’urbanisme de Desjardins, le Conseil d’arrondissement de Desjardins, le comité exécutif et le comité plénier de la Vile. De surcroît, nous avons soumis au BAPE un mémoire étoffé sur le projet Rabaska, qui, rappelons-le, a l’appui de la grande majorité des organismes socio-économiques et des citoyens de Lévis », a indiqué la mairesse de Lévis, Mme Daniele Roy Marineli.

Tout en reconnaissant que la Commission a effectué un travail rigoureux, la Ville déplore que celle-ci n’ait pas accepté de rencontrer ses représentants, qui auraient pu aisément clarifier plusieurs des interrogations formulées par la CPTAQ dans son orientation préliminaire.

Précisant que la Ville de Lévis a bien l’intention de répondre, dans le délai de trente jours prescrit, à toutes les questions qui ont été soulevées par la CPTAQ, la mairesse de Lévis a tenu à préciser qu’ «il n’est pas question pour la Vile de laisser tomber tous les citoyens et les organismes qui appuient ce projet des plus structurants sur les plans social et économique. Considérant l’ensemble des enjeux liés à un tel projet, je me demande s’il n’est pas temps à présent pour le gouvernement de prendre position sur ce projet ».

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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