L’espoir renaît chez Davie

Par | 6 mars 2011 |

Article de Pierre Duquet. Le Peuple Lévis.

L’entreprise norvégienne CECON qui a commandé la construction de navires au chantier Davie vient d’entreprendre de très sérieuses et pressantes démarches en vue d’acquérir le chantier en partenariat avec une autre entreprise qui pourrait être SNC Lavalin.

L’entreprise CECON a fait savoir sur son site aujourd’hui qu’elle avait entrepris des démarches soutenues pour obtenir une entente exclusive afin d’acquérir le chantier Davie.

Le président du syndicat des travailleurs du chantier, Paul-André Brulotte, confirme la chose. « Nous avons découvert cette nouvelle sur le site Internet de CECON ce matin [vendredi] », a indiqué M. Brulotte. Marie-Christine Saint-Pierre, vice-présidente aux communications chez Davie, lui a confirmé la chose.

Selon M. Brulotte les gens de chez CECON ont été vus au chantier cette semaine et ils étaient à Québec, hier jeudi, pour rencontrer des gens du gouvernement. Ils auraient par la suite pris la direction d’Ottawa.

Course contre la montre
On doit comprendre de ce branle-bas de combat que les gens de CECON luttent contre la montre pour mener rapidement à terme leur projet d’acquisition puisque le dernier délai obtenu de la cour est fixé au 10 mars.

En outre, l’appel d’offres du gouvernement fédéral pour la construction de nombreux navires au pays mentionne maintenant que les chantiers qui obtiendront des contrats doivent être solvables et ne pas être aux prises avec la Loi sur les arrangements avec les créanciers des entreprises.

Si CECON réussi, Davie pourra se conformer à l’exigence du gouvernement et aura ainsi jusqu’au 19 mai pour déposer sa proposition dans le cadre de l’appel d’offres. Davie pourrait être ainsi sauvé in extremis.


Reproduit avec autorisation.

Catégorie(s) : Industriel
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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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