Lévis – Québec en 10 minutes en 2031 ?

Par | 17 mai 2021 |

Le gouvernement du Québec a finalement dévoilé son fameux projet de 3e lien entre Québec et Lévis. Il s’agit d’un tunnel de deux étages d’une longueur de 8,3 km qui doit permettre de passer d’un centre-ville à l’autre en une dizaine de minutes.

Le tunnel de 19,4 m de diamètre permettra l’aménagement de six voies de circulation. Deux de ces voies seront réservées aux autobus électriques et seront éventuellement ouvertes au covoiturage.

La construction du 3e lien est évaluée de 6 à 7 milliards de dollars. Le gouvernement indique qu’à ce stade, les coûts pourraient varier de 10 à 35 %. La facture finale pourrait donc frôler les 10 milliards de dollars.

Les entrées et les sorties principales du tunnel seront aménagées pour donner un accès direct à l’autoroute 20 sur la Rive-Sud, dans le secteur de l’avenue Monseigneur-Bourget, et à l’autoroute Laurentienne sur la Rive-Nord, dans le secteur du boulevard Wilfrid-Hamel.

Le ministre des Transports précise que le 3e lien n’est pas conçu pour remplacer le pont de Québec, inauguré en 1919. François Bonnardel estime qu’il sera possible de circuler sur le vieux pont pendant encore plusieurs décennies. Selon lui, le tunnel Québec-Lévis, c’est un peu pour réparer l’erreur du passé d’avoir deux ponts qui sont collés l’un sur l’autre.

Le gouvernement évalue qu’environ 50 000 véhicules par jour circuleront dans le tunnel. En guise de comparaison, on mentionne que 120 000 véhicules passent quotidiennement par le pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine à Montréal.

On évalue qu’il faudra une dizaine d’années de travaux avant d’inaugurer le tunnel, possiblement en 2031.

La gouvernement envisage soumettre le projet au BAPE en 2023.

Catégorie(s) : Gouvernement,  Transports
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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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