La Soci̩t̩ VIA РLes hauts et les bas des revenus du recyclage

Par | 7 novembre 2013 |

Source : Le Peuple Lévis

Au cours de 2013, la Société VIA de Lévis a dû demander aux municipalités qu’elle desserts, dont Lévis, de lui verser annuellement 15 $ la tonne pour la réception des matières recyclables. Jusque-là, il n’en coûtait rien aux municipalités pour ce service. La Ville de Lévis a ainsi hérité d’une facture annuelle de 275 000 $.

En 1999, VIA a conclu des ententes de gré à gré avec la Ville de Lévis ainsi que les municipalités de la Nouvelle-Beauce, de Bellechasse et de Lotbinière dans lesquelles on avait convenu que le service de réception des matières résiduelles leur était offert à zéro coût.

En 2008, VIA a été confrontée à une crise importante dans son secteur d’activité, ce qui a eu pour conséquence de faire chuter les prix de vente des matières recyclables. Elle a alors demandé aux municipalités de verser 25 $ la tonne pour combler temporairement, pour année, son manque à gagner.

L’accalmie n’a été que de courte durée. En août 2012, l’entreprise a connu une suite de coups durs, dont la fermeture de la papetière Stadacona (White Birch) de Québec.


Prix à la baisse
« Stadacona avait toujours été notre acheteur de papier journal à prix fermes, rappelle André Poitras, directeur général de la Société VIA, ce qui représentait presque 50 % de notre volume. Nous sommes alors tombés sur le marché international au moment où les prix étaient à la baisse. »

Cette baisse dramatique était de plus de 60 %. Avant la fermeture de la papetière, VIA obtenait 130 $ la tonne pour son papier journal alors que sur le marché international, elle en recevait moins de 50 $. M. Poitras souligne que le papier journal représente 50 % du poids de toutes les autres matières traitées.

Les prix ont remonté à l’automne 2012, mais sont vite retombés en décembre. Il faillait donc en finir avec le coût zéro consentit aux municipalités.

De zéro à 15 $ la tonne
« En janvier dernier, on a convoqué nos partenaires municipaux, explique M. Poitras. Il a été conclu d’oublier les anciens contrats sans frais et de dorénavant demander 15 $ la tonne. »

C’est quand même une aubaine, selon ce dernier, puisque la moyenne au Québec se situe autour de 40 $ la tonne. La nouvelle entente a été autorisée par le conseil municipal et la Ville de Lévis paie donc annuellement 275 000 $ à VIA.

M. Poitras souligne toutefois que Lévis va récupérer 93,5 % de ce montant par le biais de la société Recyc-Québec qui, elle-même, reçoit des sommes d’Éco Entreprises Québec qui perçoit des taxes sur l’emballage et notamment des contributions de la Société des alcools du Québec.


Article de Pierre Duquet. Reproduit avec autorisation.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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