Le GIRAM se réjouit de l’enterrement de Rabaska

Par | 10 octobre 2013 |

Source : Le Peuple Lévis

Le conseil d’administration du Groupe d’initiatives et de recherches appliquées au milieu (GIRAM) n’a pas tardé à faire savoir qu’il se réjouissait de la « fin du controversé projet Rabaska ». L’organisme félicite le gouvernement Marois pour sa décision.

Le GIRAM rappelle dans son communiqué que ce projet « insensé » a commandé une résistance citoyenne à Lévis, à Beaumont et à l’Île d’Orléans pendant plus de huit ans. Le signataire du communiqué, Pierre-Paul Sénéchal, vice-président de l’organisme, indique que ce projet de terminal méthanier a été soutenu, bec et ongles, par l’ancien gouvernement libéral ainsi que par l’administration municipale sortante de Lévis.

« Ce projet, écrit-il, était inacceptable sur les plans de la sécurité civile, de la navigation fluviale, de l’environnement, du paysage et même sur celui de la logique des marchés (qui finalement aura eu raison de l’entêtement du promoteur). Sans la complicité du gouvernement Charest (tutelle de la Commission de protection du territoire agricole), il aurait été mis au rancard dès 2007 ».


Il reste un dernier pas à franchir, selon le GIRAM, soit le retour des 275 hectares (2 751 000 mètres carrés) au domaine agricole. L’organisme dit souhaiter que l’UPA emboîte rapidement le pas à ce chapitre.

M. Sénéchal rappelle qu’en 2007, ce syndicat avait posé une exigence formelle dans le cadre d’une entente signée avec le promoteur, soit que les terrains doivent être retournés au patrimoine agricole dans le cas où ledit projet devait être abandonné.

Réaction de Michel Lessard
Rencontré à ce sujet, Michel Lessard, vice-président patrimoine du GIRAM, s’est remémoré certains faits.

« La plus grande tristesse que l’on a eue dans ce dossier-là, explique M. Lessard, c’est de voir à quel point nos élus municipaux ont donné pieds joints avec le promoteur. »

Il rappelle que le conseil municipal de Lévis avait d’abord refusé le projet Rabaska suivant en cela le refus de la municipalité de Beaumont. À l’époque, le maire Jean Garon était absent pour cause de maladie.

« Dès le retour de Garon, commente M. Lessard, il a fait changer d’opinion son conseil lors d’une réunion. Ça nous amène à nous pauser des questions. Qu’est-ce qui fait qu’une communauté ou un conseil et un maire changent radicalement d’idée comme ça? »

M. Lessard ajoute que l’actuelle mairesse de Lévis, qui était à l’époque conseillère avant l’élection de 2005, était déjà favorable au projet Rabaska.

« Avant l’élection, dit-il, Mme Roy Marinelli était déjà acquise au projet avant même l’étude environnementale du BAPE. »


Article de Pierre Duquet. Reproduit avec autorisation.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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