Les citoyens de la rue Saint-Laurent persistent et signent

Par | 28 août 2013 |

Source: Le Peuple Lévis

Ce n’est pas d’hier que les citoyens de la rue Saint-Laurent font front pour obtenir que Valero (Ultramar) rende invisibles ses conduites reliant la raffinerie à son terminal portuaire de la rue Saint-Laurent. Le Regroupement de la rue Saint-Laurent poursuit sa croisade par le biais d’une pétition qui a déjà cumulé plus de 2000 signatures.

Le porte-parole du Regroupement de la rue Saint-Laurent, Claude Tremblay, rappelle que lorsque la raffinerie s’est implantée à Lévis dans les années 70, les résidants du secteur croyaient que la tuyauterie qui allait la relier au terminal fluvial où les pétroliers livrent le brut serait enfouie.

Or, ils ont eu la surprise de constater que les conduites ont plutôt été installées à ciel ouvert sur des structures de béton. C’est sans compter qu’une portion de ces tuyaux aboutit carrément au-dessus de la rue Saint-Laurent.

« Ces gens-là ont aussi enduré le bruit du quai, affirme Claude Tremblay. Cela a pris des décennies avant qu’Ultramar corrige la situation. »

Des échafaudages ont été ajoutés
Ce qui est nouveau depuis environ deux ans, ce sont les échafaudages qui ont été installés, temporairement, sur les conduites cheminant le long la rive du fleuve jusqu’au terminal portuaire. Il s’agit d’installations de protection pour les employés de la raffinerie qui en font l’entretien.

Dans ce secteur, il n’y a que deux résidences qui sont carrément situées devant ces nouvelles installations et leurs propriétaires, qui devaient déjà supporter la tuyauterie existante devant leur patio, ont perdu une partie de leur vue sur le fleuve. En novembre 2012, ils ont cosigné une lettre et l’ont fait parvenir à la pétrolière ainsi qu’à la mairesse de Lévis.


Ils réclament à Valero 5000$ chacun pour perte de jouissance, soit l’équivalent des taxes municipales et scolaires pour la période de 2010 à 2016. Selon les informations qu’ils ont obtenues à l’époque, ils estiment que les structures dites temporaires ne seront retirées qu’en 2016.

Georges-Étienne Noël est l’un d’eux. « Nous avons eu deux rencontres avec les gens de Valero et même avec un consultant, explique-t-il. Ils nous ont dit, il faut qu’au plus tard, en juillet (2013), tout soit réglé. Ils ne sont pas encore revenus. »

M. Noël n’entretient néanmoins aucune hargne contre Valero. « Ce ne sont pas des bandits, dit-il, c’est juste une question de volonté de s’entendre. »

La perception des citoyens
Pour sa part, Claude Tremblay dit rapporter la perception des citoyens. Ça donne l’impression aux citoyens, dit-il, que Valero se fout du plus beau parc urbain de la province, du fleuve et qu’elle n’est là que pour encaisser de l’argent. »

Il dit toutefois espérer que Valero soit plus réceptif et plus à l’écoute des citoyens.


Article de Pierre Duquet. Reproduit avec autorisation.

Catégorie(s) : Non classé

À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *