Source : Le Peuple
La semaine dernière, Ultramar, a discrètement reçu le ministre du travail et responsable de la région Chaudière-Appalaches, Laurent Lessard et autres notables pour souligner la fin des grands travaux dont la raffinerie Jean-Gaulin de Lévis a été le théâtre pendant de longs mois. C’est en effet le 1er juin dernier qu’Ultramar a procédé à la mise en service de la toute nouvelle unité d’hydrotraitement qui permet maintenant à la raffinerie de produire du carburant diesel à très faible teneur en souffre. Les travaux reliés à cette unité et plusieurs projets exécutés durant la même période ont nécessité des investissements de 400 millions $.
L’ensemble des travaux qui a été entrepris, il y a deux ans, a également permis à la raffinerie Jean-Gaulin d’adapter un hydrotraiteur existant pour la production de kérosène à très faible teneur en souffre, l’augmentation de la capacité et du taux de conversion du flexicraqueur et de mettre de l’avant d’autres projets reliés aux infrastructures et à l’environnement.
On aura peut-être aussi remarqué que la fameuse torche de la raffinerie est plus haute. En plus d’avoir une plus grande capacité, elle est aussi plus performante. Cette nouvelle torche permet de contrôler de façon sécuritaire le trop-plein de gaz de procédés en cas de variations importantes des conditions d’exploitation.
D’autre part, la raffinerie de Lévis a en outre mis en œuvre un programme complet d’entretien de toutes ses unités de raffinage et de son équipement connexe. Ces travaux d’entretien, qui se sont déroulés sur une période de près de deux mois, auront permis de faire la mise au point des différents procédés et de l’équipement afin d’en optimiser le rendement ainsi que la performance environnementale.
À cet égard, Ultramar indique que depuis le début des années 90, l’intensité des principales émissions atmosphériques de la raffinerie a chuté de façon importante, alors que son efficacité énergétique s’est accrue de plus de 15 %. Soulignons enfin que tous ces projets ont permis l’embauche de plus de 2000 personnes appartenant à divers corps de métiers et que près de 850 000 heures ont été travaillées durant l’intense période des deux derniers mois.