Source : Le Peuple
Selon les analyses menées par le Comité de la Zone d’intervention prioritaire (ZIP) de Québec et Chaudière-Appalaches, l’eau du fleuve à la hauteur de l’anse Tibbits dans le parc Saint-Laurent, est suffisamment bonne pour envisager bientôt un retour à la baignade.
Cependant, il reste du chemin à faire avant que cette baignade ne se concrétise pour l’ensemble de la population. La ZIP souhaite poursuivre de façon régulière la cueillette d’échantillons d’eau pour confirmer les résultats obtenus en 2005 lesquels démontraient que le potentiel de baignade était très bon.
Au nombre des facteurs pouvant influencer la qualité de l’eau, la ZIP identifie le rejet des eaux usées directement dans le fleuve les jours de pluie abondante lorsqu’il y a trop-plein aux étangs d’aération. Il faudrait selon la directrice de la ZIP, Hamida Hassein-Bey, que la Ville de Lévis envisage bientôt la construction de bassins de rétention comme ceux aménagés à Québec pour éviter que ces eaux ne se retrouvent au fleuve sans traitement.
L’étude a aussi permis d’identifier une source inconnue de pollution par temps sec. Selon Mme Hassein-Bey, il faudrait que la ville vérifie s’il n’y a pas une résidence mal connectée au réseau permettant aux eaux usées d’aller directement au fleuve.
Déplacer les quais?
Une recommandation de la ZIP suscite toutefois un peu de curiosité. Celle recommandant d’agrandir la plage de l’Anse Tibbits, actuellement séparée en deux par des quais datant du 19e siècle, en …enlevant les quais. Selon Mme Hassein-Bey, la ville devrait examiner le potentiel de restauration des quais sinon envisager de les déplacer vers le chantier A.C. Davie. Une suggestion qui a fait sursauter le président du GIRAM, Gaston Cadrin, qui voit là une très mauvaise définition du mot patrimoine.