Source: Radio-Canada.ca
À Lévis, le Groupe d’initiatives et de recherches appliquées au milieu (GIRAM) demande l’intervention de la ministre de la Culture pour éviter la perte de vestiges liés à l’industrie navale. Selon le GIRAM, de nombreux documents d’archives et des plans auraient été envoyés dans des conteneurs pour être détruits.
D’autres éléments patrimoniaux, comme des maquettes, des photos anciennes et anciens instruments nautiques figurent parmi les biens qui seront mis en vente à l’encan. Le président du GIRAM, Gaston Cadrin, estime que le syndic est en train de faire disparaître des grands pans d’histoire par la vente aux enchères des actifs du chantier prévue le 12 juin. Il demande à la ministre d’intervenir en vertu de la Loi sur les biens culturels pour protéger ces biens qu’il estime d’intérêt national.
« C’est tout le patrimoine naval du Québec et de la région qui risque d’être dispersé à travers le monde », insiste M. Cadrin. Gaston Cadrin croit aussi que la population doit se mobiliser pour sauver le chantier maritime Davie, surtout avec l’intérêt que manifeste un acheteur norvégien.
Il souhaite que les chambres de commerce de Québec et de la Rive-Sud s’engagent pour sauver la Davie avec la même énergie qu’elles mettent à défendre le projet de terminal méthanier.