Source : Le Soleil
L’intention de l’administration Roy-Marinelli de signer d’ici juin un protocole d’entente avec Rabaska est prématurée et téméraire, estime le Giram (Groupe d’initiatives et de recherches appliquées au milieu).
« En signant une entente dans les prochaines semaines avec le promoteur, la Ville de Lévis confirmera clairement qu’elle endosse le projet Rabaska. C’est précisément le signal que cherche le promoteur. Ce dernier s’en servira au BAPE (Bureau des audiences publiques sur l’environnement) pour démontrer qu’il a l’acceptation sociale du milieu », a affirmé le président du Giram, Gaston Cadrin, hier.
Pour l’heure objet de négociation entre la Ville et Rabaska, le protocole confirmerait entre autres les 7 millions $ annuels promis en taxes par le développeur. D’échos de l’Hôtel de Ville, il ressort que l’administration municipale a en tête une formule d’indexation.
Pour M. Cadrin, boucler cette négociation avant les audiences du BAPE équivaudra pour la Ville à accorder «un appui tacite au projet», avant même d’en connaître les impacts réels sur la sécurité et sur l’aménagement futur du territoire.
Déjà , la mairesse a fait savoir que la négociation du protocole compte dans son plan de match à court terme, tout comme une rencontre d’échanges avec les Lévisiens, plus tard ce mois-ci, et la préparation du mémoire de la Ville en vue du BAPE.
Article de Marc Saint-Pierre. Reproduit avec autorisation.