Source : Journal de Lévis
Une semaine après les événements survenus lors de la séance du Conseil de ville, le conseiller indépendant, Jean-Claude Bouchard, n’a pas changé d’idée.
« Je n’ai rien contre le fait que le président de la Chambre de commerce de Lévis fasse du lobbying pour Rabaska. Par contre, ce qui me fâche, c’est qu’il se présente au micro sans s’identifier clairement comme étant un lobbyiste dans ce projet.
Je pense qu’il a manqué d’intégrité en agissant de la sorte et c’est pourquoi je suis intervenu. Il faut qu’il le dise et ne pas faire comme si ce n’était pas le cas. Selon le Code de déontologie qui fait partie de la Loi sur le lobbying, une personne doit s’identifier comme étant un lobbyiste lorsqu’il s’adresse à des titulaires de charges publiques. En séance publique, il n’est pas obligé de le faire, mais je considère que par mesure de sécurité, il devrait le dire.
Je n’ai rien contre Stéphane Labrie et contre ceux qui sont pour le projet Rabaska, Ce sont les façons de faire qui m’achalent », a-t-il souligné vendredi dernier.
Intérêts financiers
Le conseiller Bouchard ne croit pas que le président de la Chambre de commerce de Lévis reçoive de l’argent du Groupe Rabaska pour faire du lobbying en faveur de leur projet. « Par contre, quand on fait ce genre d’activité, c’est parce qu’un jour ça va rapporter à quelqu’un. Il y a toujours des intérêts financiers même si tu n’es pas payé directement par les gens que tu appuis sur la place publique », termine-t-il.
Par Jean-Pierre D’Auteuil. Reproduit avec autorisation