Article de Érick Deschenes. Le Journal de Lévis.
Le gouvernement du Québec a annoncé vendredi la réintégration de près de 110 hectares de terres en zone agricole du site de Rabaska.
Le 20 août dernier, le gouvernement a adopté un décret, en vertu du deuxième alinéa de l’article 96 de la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles, afin de procéder à la réintégration de ces hectares.
Rappelons que lors de l’acquisition du site de Rabaska par le gouvernement provincial l’an dernier, Québec s’était engagé à protéger les superficies cultivées existantes, plus de 60 hectares, et remettre en culture des terres délaissées, tout en réservant une portion de l’emplacement, soit 167,1 hectares, pour un développement industriel futur.
D’ailleurs, le gouvernement caquiste a confirmé que cette portion du site de Rabaska sera réservée à des usages industriels stratégiques, permettant à la région métropolitaine de Québec « de disposer d’un terrain de grande taille, non contaminé et apte à accueillir des projets économiques d’envergure ».
Avec sa décision officialisée le 5 septembre, Québec croit qu’il répond positivement «à la fois aux préoccupations des producteurs et des citoyens en matière de préservation du territoire agricole et aux besoins de la région métropolitaine de Québec pour des terrains industriels de grande envergure».
« Cette décision représente une avancée importante pour notre région. Elle permet non seulement de protéger des terres agricoles qui font partie intégrante de notre identité, mais aussi de doter Lévis et la Chaudière-Appalaches d’un lieu stratégique capable d’accueillir des projets porteurs pour l’avenir. C’est une excellente nouvelle pour nos producteurs, nos citoyens et notre économie », s’est notamment réjoui Bernard Drainville, député de Lévis et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches.