L’enquête sur le déraillement du CN est toujours en cours

Par | 15 janvier 2006 |

Source: Le Peuple

Il faudra attendre la fin de l’année 2006 pour connaître les raisons du déraillement du train du CN dans la zone marécageuse de la Grande Plée bleue à la limite des secteurs de Saint-Joseph-de-la-Pointe-de-Lévy et de Saint-Henri le 17 août 2004.

Selon Steve Callaghan, enquêteur du Bureau de la sécurité dans les transports (BST), l’enquête est toujours en cours et s’oriente maintenant vers la nature du sol pour expliquer le déraillement. L’enquête menée à ce jour permet d’exclure la vitesse du convoi ou une quelconque défectuosité du matériel roulant. La conduite du train, son poids ou des facteurs environnementaux comme la température ou la pluie sont aussi exclus.

M. Callaghan indique la limitation de vitesse imposée par Transports Canada dans cette portion de la voie ferrée était de 10 milles à l’heure au moment de l’accident. Cette limitation est toujours la même à l’heure actuelle. L’examen des wagons déraillés, celui un essieu comportant une roue désaxée et trois morceaux de rails brisés ont permis de comprendre que le déplacement de la roue et les ruptures du rail ont été causés par une contrainte excessive attribuable au déraillement lui-même et non pas ayant causé le déraillement.

Il faudra attendre le dégel pour qu’une étude géotechnique du sol soit menée pour comprendre le comportement du sol dans ce secteur, rappelons-le, marécageux.

Lors de ce déraillement, environ 200 000 litres d’essence et de diesel ont été répandus mais ont pu être récupérés. En raison des vapeurs d’hydrocarbures, la zone de l’accident avait été fermée sur un rayon d’un kilomètre durant quatre jours.


Article de Luc Nolet. Reproduit avec autorisation.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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