Un lieu de rendez-vous osés : Les policiers ont les amateurs de sexe en plein air à l’oeil

Par | 5 août 2009 |

Note: Considérant que plusieurs familles se promenent dans ce Parc urbain, je trouvais important de les mettre en garde contre ces individus qui se permettent ce genre de rencontres et cela en plein jour. Donnez-vous rendez-vous dans un bar, vous serez alors en compagnies d’adultes.

Source : Journal de Lévis

Les sites de rencontres sur Internet nous révèlent que le parc des Chutes-de-la-Chaudière, un lieu sous la responsabilité de la Ville de Lévis, est toujours un point de rendez-vous privilégié pour les rendez-vous osés.

Parmi plusieurs exemples possibles, dont certains plus récents, en voici un qui est révélateur, extrait du site « Kijiji »: « Je serai sur l’heure du diner mercredi aux chutes de la Chaudière. […], 45 ans. Pourrait aller chez toi pour plaisir. » On raconte que certains ont des codes pour se reconnnaître et s’inviter à prendre la direction d’un boisé, derrière eux certains laissent parfois le sol jonché de condoms et de papier de toilette souillés.

Il faut dire que si les amateurs de sexe en plein air ont un faible pour ce parc, sur place, ce seront surtout des jeunes familles que vous allez y remarquer. Vérification faite, le 23 juillet dernier, si des amateurs de sexe en plein air étaient cachés hors des sentiers du parc des Chutes, il faut croire que ceux-ci devaient être bien camouflés. L’autre hypothèse, c’est que si des gens avaient l’intention de faire des rencontres pour commettre des gestes indécents sur les terrains de ce parc public, ils ont peut être choisi de remettre la partie vu l’arrivée de deux policiers, venus s’ajouter à ceux en devenir que sont émile Groleau et Maxime Bernier.

Vêtus d’uniformes de sécurité, émile et Maxime serpentent le parc afin d’assurer la tranquillité et la sécurité des usagers. Leur emploi d’été leur permet aussi de pratiquer certaines techniques d’observation acquises dans leur programme de techniques policières. Conscients des actions indécentes de certains usagers (nudité, relations sexuelles), ils croient que le parc doit appartenir aux familles d’abord: « Il y a un sentiment d’insécurité, il faut enrayer ça », croit émile, qui en est à son troisième été de patrouille au parc des Chutes.

Selon eux, une dizaine de ces usagers au comportement douteux visitent le parc quotidiennement, particulièrement le matin et le soir, après 18h.

Légère amélioration
Un groupe « d’habitués » du parc des Chutes que nous avons rencontré et qui n’a rien à voir avec ceux qui s’y adonnent à des gestes indécents, nous a confirmé ce que croient les policiers et les Amis du parc. Nul besoin de leur expliquer trop longuement l’objet de notre visite, « Ça a diminué, il y a plus de surveillance », se réjouit Serge, un retraité.

Les agents montés à vélo du SPVL que sont éric Coté et Stéphane Boulanger parcourent les parcs et le réseau cyclable de la Ville de Lévis. Le parc des Chutes fait partie de leur itinéraire. Selon l’agent Boulanger, leur simple présence fait fuir la clientèle indésirable, une présence qui ne se fait pas à des heures précises. S’adressant aux amateurs de sexe en plein air: « Vous jouez avec le hasard », averti le sergent Alain Gelly, porte-parole au SPVL.

Graves conséquences Les conséquences peuvent être très embarrassantes pour ceux qui se font prendre à ce genre de jeux osés. Selon les circonstances de chacun des cas, en plus d’amendes, faire acte de nudité ou de grossière indécence dans un endroit public peut mener à un casier judiciaire et tout ce que cela implique : photos, empreintes, difficulté à trouver un emploi. Le juge peut aussi imposer une interdiction de fréquenter les parcs et espaces publics et déterminer si une inscription au registre des délinquants sexuels doit s’appliquer.


Article de Marc-André Gagnon. Reproduit avec autorisation.

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