L’Oiselière anticipe le 400e : Les Hôtels L’Oiselière érigent un troisième établissement à Saint-Nicolas.

Par | 24 octobre 2007 |

Article de Nathalie St-Pierre. Le Journal de Lévis.

Le président de la compagnie, Jean-Yves Fortin, a confirmé la semaine dernière qu’un troisième Hôtel L’Oiselière ouvrira ses portes le 15 mai 2008.

Joint par des citoyens du secteur, le Journal de Lévis a été informé que du déboisement était en cours le 15 octobre en avant-midi. Le site projeté est à proximité de l’échangeur 311 de l’autoroute 20, à Saint-Nicolas, où se situait une maison appartenant à Maurice Fortier, ainsi qu’une partie du parc Bernières-sur-mer. Avec une petite aire de pique-nique en bordure de la rivière Terrebonne, ce parc sera d’ailleurs relié à un boisé adjacent à L’Oiselière par une petite passerelle (qui est déjà en place).

« Nous avons conservé une bande boisée de 15 mètres derrière l’hôtel, tel que mentionné dans le protocole d’entente avec la Ville de Lévis. Nous allons aussi aménager un espace naturel, pour nos clients. Ce sera très beau en bordure de la rivière et de la chute », a démontré M. Fortin, précisant que les citoyens auront aussi accès au boisé derrière l’hôtel.

L’Oiselière de Saint-Nicolas comptera 82 chambres, cinq salles de conférences ainsi qu’une piscine. Il n’y aura pas d’atrium ni de centre de santé comme celui de Lévis, qui se distingue notamment par ce genre de services. Au total, le projet représente un investissement de 7 M$ pour Jean-Yves Fortin. Le site naturel et enchanteur à proximité d’une magnifique chute sera l’un des points à promouvoir auprès de la future clientèle.

Propriété
Tous les terrains et la compagnie Hôtel Saint-Nicolas sont la propriété de Jean-Yves Fortin. « Nous avons acheté la compagnie de gestion de Maurice Fortier, qui est Hôtel Saint-Nicolas inc., qui avait acquis des terrains de la Ville de Lévis ainsi que des terrains que lui possédait déjà », a confié le promoteur.

L’acquisition de plusieurs terrains par Maurice Fortier avait suscité la controverse en 2005, alors qu’un comité d’opposition avait été formé pour sauvegarder ce territoire boisé. Des membres du Comité de sauvegarde du Parc Bernières-sur-mer se montrent encore aujourd’hui inquiets de la façon dont les terrains ont été acquis par Maurice Fortier. Deux ans plus tard, le boisé qu’ils désiraient conserver est devenu un chantier de construction.


Article et photo de Marilyne Lavoie. Reproduit avec autorisation.

Citoyens mécontents

La construction d’un hôtel à la sortie 311 à Bernières n’a jamais fait l’unanimité auprès de certains résidents du secteur.

Déjà en 2005 lors de la première acquisition d’une partie du Parc Bernières par Maurice Fortier, un groupe de résidents c’était opposé au projet.

Maintenant que les arbres ont été coupés et que les travaux s’amorcent, la déception est au rendez-vous. « La ville veut faire de la 116 (route du Pont), un boulevard Kennedy, mais dans un quartier résidentiel », soutient Richard Archambault, un résident du secteur qui a défendu son point jusqu’à la fin.

« Remplacer un parc public par un hôtel, c’est une horreur. On peut parler de la beauté du projet, mais il reste que le boisé n’est plus là », ajoute-t-il. Il reproche surtout à l’administration municipale d’avoir attiré les gens dans une banlieue tranquille et maintenant d’en changer la vocation.

« Maintenant que les gens se sont construits, se sont établis dans ce qu’on nous avait présenté comme un quartier de banlieue tranquille, la ville en fait un quartier commercial. C’est décevant », conclut-il.


Reproduit avec autorisation.

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