L’usine L’Hoir tombera mercredi prochain

Par | 23 septembre 2007 |

Source : Journal Le Peuple

Photo: P. Petitclerc.

Le sort en est jeté. C’est mercredi prochain, le 26 septembre, que l’ancienne aluminerie L’Hoir tombera sous le pic des démolisseurs. Le nouveau propriétaire des lieux, Robert Nault, se demande comment il se fait qu’elle ne se soit pas encore écroulée seule.

Une visite des lieux donne des frissons dans le dos. Une partie du mur Est est recourbée et ne tient plus que par la brique. à l’intérieur, les briques d’argile formant l’autre moitié du mur sont déjà au sol. Dans ce mur, aucune poutre qu’elle soit de bois ou de métal. Il aura fallu en ajouter pour empêcher le mur de s’effondrer. « Et cette partie du toit repose sur le mur » s’exclame M. Nault.

Permis en main, il veut mettre ça à terre au plus vite avant qu’un des nombreux jeunes qui entre dans le bâtiment ne soit tué par un effondrement. Des graffitis frais peints décorent les murs intérieurs. « Les policiers ne veulent même pas entrer dans l’usine » fait-il remarquer.

La situation de l’usine est devenue plus risquée dernièrement lorsque que le mur Ouest a commencé à s’écarter du mur Nord permettant de comprendre que la section Ouest du bâtiment pourrait s’écrouler vers le Sud sur le tracé de la piste cyclable.

M. Nault affirme que les analyses menées pour le compte de la ville, commandaient une démolition rapide pour cause de danger. La section centrale de l’usine s’est déjà écroulée à l’hiver dernier. M. Nault mentionne que l’ancien propriétaire Laurent Gagnon, avait l’intention de démolir l’usine mais que sa situation financière du moment ne lui permettait plus d’engager des frais.

Promoteur, Robert Nault veut développer le site à des fins résidentielles mais il n’a pas de projets concrets dans le moment. Il entend discuter de ses projets avec la ville dès le mois d’octobre. Quant à son voisin immédiat, la maison natale de Louis Fréchette, il se dit ouvert à la collaboration pour leur permettre d’occuper des espaces de l’autre côté de la piste cyclable. Il envisage aussi de céder l’anse située à l’Est de l’usine à la ville pour des aménagements de plage ou pour le plaisir des kayakistes.


Article de Luc Nolet. Reproduit avec autorisation.

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