Récupération de nos billes

Par | 16 avril 2005 |

Article de Jean-Pierre D’Auteuil Le Journal de Lévis.

Le ministre Després veut régler.

Le ministre de Transports, Michel Desprès, s’est engagé à ce qu’une solution permanente soit envisagée à court terme afin que la Rive-Sud récupère la totalité du 30$ provenant du fonds d’immatriculation.

Depuis 992, c’est une moyenne de plus d’un million de dollars que perd annuellement la STL (Société de Transport de Lévis), ce qui nuit considérablement à son développement.

Actuellement, 50% du montant devant être versé à Lévis demeure dans les coffres du Réseau de Transport de la Capitale. La Société de transport de Lévis est la seule au Québec à ne pas recevoir toute les sommes qu’elle a droit et qui sont recueillies dans les poches des automobilistes de son territoire. Mentionnons que seulement 207 usagers provenant de la Rive-Sud utilisent régulièrement les services du transport en commun sur la Rive-Nord (ils possèdent un abonnement mensuel) et c’est pour cette raison que la STL ne reçoit pas la totalité des sommes perçues via le fonds d’immatriculation. On parle ici d’un effet de débordement de la Rive-Sud vers la Rive-Nord.

Le ministre Michel Desprès et la députée-ministre, Carole Théberge, ont rencontré la semaine dernière la présidente de la Sociét de transport de Lévis, Danielle Roy-Marinelli. « Je suis heureuse de l’ouverture d’esprit manifesté par le gouvernement. J’ai rappelé au ministre Després que même si la STL était la plus performante au Québec en 2003 quant aux coûts d’exploitation et aux coûts d’entretien par KM parcouru, l’organisme était lourdement pénalisé par cette iniquité malgré une gestion rigoureuse », a-t-elle laissé entrendre.


Reproduit avec autorisation.

Catégorie(s) : Gouvernement,  Transports
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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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