Chasser les épaves au fond du fleuve

Par | 30 août 2014 |

Article de Raphaël Lavoie. Le Journal de Lévis.

Le fond du fleuve Saint-Laurent n’aura plus de secrets pour les téléspectateurs québécois grâce au nouveau projet télévisuel de l’historien maritime Samuel Côté, la série Chasseurs d’épaves, diffusée sur les ondes d’Historia. Dès le premier épisode, on peut d’ailleurs en apprendre plus sur une épave échouée près des côtes lévisiennes.

Identifiée en 2012 par Samuel Côté, la carcasse de la drague Manseau 101, qui loge depuis septembre 1966 au fond du fleuve à proximité du pont Pierre-Laporte, sera ainsi le premier navire présenté à Chasseurs d’épaves cet automne.

Découverte par pur hasard à la suite d’une cartographie des fonds marins du secteur par le Service hydrographique du Canada, la drague fera l’objet de deux épisodes où on en apprendra notamment davantage sur son processus de validation terrain ainsi que sur la démarche historienne de Samuel Côté. Celle-ci avait entre autres permis de retrouver des survivants du naufrage, ce qui est présenté dans l’émission.

« On avait organisé une cérémonie avec des survivants et des membres des familles pour justement se rappeler de ces gens-là. On avait aussi installé une plaque commémorative du côté de la plage Jacques-Cartier », s’est-il souvenu.

Toujours dans la région de Lévis et de Québec, il sera également question au cours de la série de la découverte d’une autre épave locale, cette fois-ci située à proximité du port de Québec. Bien que les détails de l’identification seront dévoilés lors de l’épisode concerné, le jeune historien a indiqué d’emblée qu’il s’agissait d’un navire à vapeur.

Faire découvrir un métier méconnu
Avec les dix épisodes de la première saison de Chasseurs d’épaves, Samuel Côté espère mieux faire connaître son métier de la population en levant le voile sur les détails du processus d’identification des navires échoués.

« Cette série-là, c’est une tribune importante pour moi, pour faire connaître les facettes importantes de mon métier. C’est la première fois qu’on va les exposer à la télévision. Peut-être qu’il va y avoir plein de chasseurs d’épaves qui vont pousser à travers le Québec », a mentionné l’historien originaire et basé à Rimouski.

C’est d’ailleurs avec l’aventure comme appât qu’il tentera de séduire le public télévisuel québécois, à défaut d’exposer toute l’ampleur de ses recherches d’archives.

« On a misé sur la validation terrain, l’aventure. On a synthétisé ma démarche en ressortant les moments clés de mes enquêtes. C’est un mix entre l’aventure, l’histoire et l’émotion. Les téléspectateurs vont vivre avec nous les émotions qui se vivent à bord », a-t-il soutenu.

La série Chasseurs d’épaves est diffusée chaque mardi soir dès 20 h 30 sur les ondes d’Historia.


Reproduit avec autorisation.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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