Le terrain contaminé de la rue Wolfe passe au vert

Par | 14 septembre 2013 |

Source: Le Peuple Lévis

Les résidants vivant à proximité de l’ancienne station d’essence de la rue Wolfe sont enfin débarrassés non seulement d’un bâtiment à l’abandon, mais aussi des odeurs d’essence qu’ils ont dû endurer pendant quelques années. Les travaux de réhabilitation commandés par le ministère de l’Environnement sont terminés depuis le 4 septembre.

Les travaux de décontamination et de réhabilitation du site de l’ancienne station d’essence du 160, rue Wolfe ont été parachevés le 4 septembre dernier. Le vieux bâtiment a été rasé et le terrain recouvert de gazon.

Il revient maintenant à la Ville de Lévis de retirer les cheminées d’aération qui ont été installées pour amoindrir les odeurs désagréables et parfois nocives qui ont perturbé la vie des citoyens de ce secteur.

Le directeur du service des communications de la Ville de Lévis, Christian Brière, indique qu’il faudra compter une soixantaine de jours avant qu’elles soient retirées de la rue Wolfe.

« Il faut avoir l’assurance qu’il n’y aura plus de problèmes, explique M. Brière. S’il n’y a aucune anomalie de détectée, on va procéder à l’enlèvement des cheminées. »

Cette assurance devrait être donnée à la Ville, une fois que le rapport de réhabilitation du terrain, commandé par le ministère de l’Environnement à la firme SNC-Lavalin, aura été déposé.


Rappel des faits
Les premières plaintes des citoyens du secteur au sujet d’odeurs d’essence remontent à 1995. De multiples rapports confirment que le site est contaminé par des hydrocarbures.

En avril 2009, 24 plaintes d’odeur d’essence sont adressées à la Ville. La situation s’aggrave, une femme enceinte doit être hospitalisée.

En 2010, le locateur du site entreprend des travaux de réhabilitation, mais déclare bientôt faillite. Le dernier propriétaire du terrain se retrouve dans la même situation.

En 2011, le terrain et l’immeuble deviennent la propriété de Revenu Québec. Le ministère de l’Environnement a alors l’obligation de faire entreprendre des travaux.

En 2012, le processus d’appel d’offres pour les travaux est lancé et repris une seconde fois. Les travaux sont ainsi reportés au printemps 2013.

La Ville de Lévis espère pouvoir acquérir le terrain pour un dollar. Elle y placerait quelques bancs pour rendre le lieu attrayant.


Article de Pierre Duquet. Reproduit avec autorisation.

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