Traverse de Lévis : la Ville s’attaque à la contamination des terrains

Par | 20 avril 2013 |

Source : Le Soleil

C’était un secret de Polichinelle : les terrains du secteur de la traverse, à Lévis, sont contaminés. La Ville déposera officiellement un avis de contamination et lancera prochainement un appel d’offres pour la réalisation d’un plan de réhabilitation.

Depuis 2008, « plus de 100 000 $ » ont été injectés par Lévis pour connaître précisément la nature de la contamination des sols du secteur de la traverse, a confirmé en début de semaine le directeur des communications de la municipalité, Christian Brière.

Il a fallu réaliser diverses études de caractérisation. Celles-ci ont démontré « la présence de niveaux de concentration de contaminants supérieurs aux valeurs limites » identifiées dans le Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains, lit-on dans la fiche de prise de décision présentée aux élus lors d’une séance extraordinaire du conseil municipal, le 8 avril.

Le conseil a adopté une résolution pour consigner cette information au registre foncier. Il en coûtera pour ce faire 3000 $. Cette inscription doit être faite de façon urgente pour que la Société des traversiers du Québec (STQ) puisse procéder aux travaux dans ce secteur.


Cette semaine, le comité exécutif de la Ville devrait donner son autorisation pour mettre en branle le processus d’appel d’offres pour la réalisation d’un plan de réhabilitation, a indiqué M. Brière. Un autre appel d’offres suivra, cette fois pour la réalisation des travaux de décontamination comme tels. Il faudra, explique Christian Brière, excaver le matériel contaminé et l’envoyer dans des centres de traitement, ou encore le confiner, tout dépendant du type de travaux qui seront réalisés.

Nouvelle gare fluviale
Le projet du secteur de la traverse comporte d’abord la construction d’une nouvelle gare fluviale pour laquelle le gouvernement du Québec, par l’intermédiaire de la STQ, a réservé un montant de 12 millions $. Des stationnements seront aussi aménagés. Par la suite, on procédera au réaménagement du quai Paquet, où on installera des promenades de bois, de la verdure et des jeux d’eau, puis à la réfection de l’ancienne gare VIA, qui deviendra un bureau d’accueil touristique avec restaurants et terrasse. Au total, cette phase de la revitalisation est estimée à 20 millions $ et sera financée par le fédéral, le provincial et la Ville de Lévis. Environ 2 millions $ sont réservés pour la vieille gare, à la fois pour l’aménagement extérieur et intérieur.

Quant aux coûts reliés à la contamination sur les terrains appartenant à la Ville, ils sont assumés à même l’enveloppe de 19 millions $ qui est subventionnée par les trois paliers de gouvernement, souligne Christian Brière.


Article de Stéphanie Martin. Reproduit avec autorisation.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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