Rabaska : 133 propriétés pourraient être rachetées

Par | 17 novembre 2006 |

Source : Radio-Canada.ca

Les promoteurs du projet Rabaska viennent de présenter un plan de compensation pour les propriétaires de 133 résidences de Lévis et de Beaumont, situées dans un rayon de 1,5 km d’un éventuel terminal méthanier.

Dans ce plan, Rabaska suggère plusieurs mesures aux citoyens qui souhaitent vendre eux-mêmes leur propriété. Le consortium s’engage à acquérir les propriétés si les tentatives de vente sont infructueuses.

Rabaska prédit toutefois qu’il lui sera quasi inutile de racheter les maisons puisqu’elles se revendront facilement.

Cette offre suscite plusieurs réactions. La zone d’exclusion des propriétés voisines d’un terminal méthanier est au coeur du débat qui oppose Rabaska et les contestataires depuis deux ans. Selon les promoteurs, une zone d’exclusion de 500 mètres suffit, mais les opposants soutiennent que 1,5 km est nécessaire.

Avec son plan de compensation pour les résidences dans un rayon de 1,5 km, Rabaska dit vouloir calmer les inquiétudes des citoyens, plutôt que viser les objectifs de sécurité, indique la porte-parole Stéphanie Trudeau.

« Parce qu’on est conscients, vous avez suivi le débat comme nous, que ça peut avoir créé certaines craintes, certains inconforts chez les gens et on est sensibles à ça », dit-elle.

Les maires de Lévis et Beaumont n’ont pas encore réagi, mais pour le conseiller municipal Jean-Claude Bouchard, opposé au projet, ce plan vise à faire baisser l’opposition, trois semaines avant les audiences publiques du Bureau des audiences publiques sur l’environnement (BAPE).

« On va appeler ça des pilules dorées pour faire avaler le projet », dit-il.

Les promoteurs croient que leur plan est probablement le plus avantageux jamais présenté au Québec. Néanmoins, il ne fera pas taire tous les opposants. Le porte-parole du comité Rabat-Joie, Yves Saint-Laurent, soutient que les citoyens vont défendre leur secteur, car le projet ne doit pas s’installer en zone patrimoniale, en face de l’île d’Orléans.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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