À Bon Port s’est rendu à Everett

Par | 12 novembre 2006 |

Source: Le Peuple

Pour meubler leurs connaissances relatives aux différents aspects de l’exploitation d’un complexe méthanier, de ses installations et du terminal en milieu portuaire, sept membres du groupe À Bon Port étaient en visite, dans la région de Boston, en début de semaine.

Armés de nombreuses questions sur les différentes facettes de l’exploitation d’un complexe méthanier, soit le GNL (gaz naturel liquéfié), ces membres d’À Bon Port ont questionné abondamment Frank Katulak et Julie Vitek, directrice aux communications de Suez LNG (Tractabel-Distrigas) au port méthanier d’Everett. Ils n’ont pas non plus ménagé leurs interrogations au maire John Hanlon et son chef des pompiers David Butler, lundi en après-midi.

Des réponses sans renoncement à toutes leurs questions, dont plusieurs assez pointues, une largeur de la rivière Mystic inférieure à celle du fleuve Saint-Laurent, pour les manœuvres de déchargement, l’absence d’un périmètre de sécurité entre le site et le milieu habité et en forte densité, l’apparente absence de nervosité des autorités municipales et de sa population qui voisine ce site depuis 1971, la tuyauterie à l’air libre, donc non enfouie, les réservoirs surélevés, et le transport de GNL par camions à partir du site vers des lieux de stockage dans des États voisins de la Nouvelle-Angleterre, ont largement contribué à rassurer la délégation lévisienne.

Selon elle, cette visite, telle «une autre perspective» tenant compte de situations qu’elle juge similaires, appuie leur préjugé déjà favorable. «Ça nous donne un erre d’aller pour être plus présent» et notamment aux prochaines audiences publiques du BAPE.


Article de Denis Bouchard. Reproduit avec autorisation.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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