Source : Le Soleil
Les événements se bousculent dans le dossier des Industries Davie tellement que l’on pense que la vente du chantier naval au groupe norvégien Teco sera complétée en début de semaine prochaine, fort probablement mardi.
Après une entente entre le liquidateur Corporate Assets et Teco, d’autres accords préalables à la transaction finale ont été conclus au cours des dernières heures soulevant un vent d’optimisme.
Le président du principal syndicat, Richard Gauvin, a confirmé, hier, que la nouvelle convention collective négociée avec le futur propriétaire avait été signée. « Nous avons également réglé les derniers griefs avec le syndic et nous avons donné une quittance au syndic pour le régime de retraite », a-t-il affirmé.
Selon nos informations, les avocats des différentes parties s’activent pour compléter tous les documents légaux en vue de compléter la transaction pour le début de la semaine prochaine.
Malgré ces derniers développements, il n’en demeure pas moins qu’un peu de septicisme demeure sur les possiblilités d’une vente finale compte tenu d’une transaction avortée avec Teco l’été dernier. De plus, le liquidateur maintenait toujours hier l’avis de vente aux enchères des équipements et des outils des industries Davie du 23 au 28 octobre.
Par ailleurs, dans une entrevue à un quotidien montréalais, le président de Teco, Tore Enger, a confirmé qu’un accord avait été conclu pour l’achat des Industries Davie et qu’il ne restait plus qu’à finaliser la transaction.
Il a également indiqué avoir obtenu en Norvège tout le financement nécessaire pour acquérir le chantier naval et le moderniser. Il lui en coûtera 30 millions $ pour acheter l’entreprise en faillite depuis cinq ans et rembourser des créanciers. M. Enger prévoit, en outre, investir de 30 à 40 millions$ pour moderniser les installations du chantier naval.
L »aide du gouvernement du Québec par l’intermédiare d’Investissement Québec aurait été déterminante pour permettre à Teco d’obtenir le financement nécessaire à l’acquisition et à la modernisation de la Davie. On parle de garanties financières au lieu de subventions.
Par ailleurs, la Ville de Lévis réduirait de 50% le compte de taxes de l’entreprise au cours des cinq prochaines années, ce qui représenterait une économie de 1,5 million$ pour le nouveau proriétaire.
Le retour au travail des employés, qui se fera progressivement, dépendra de la signature de contrats.
Article de Pierre Pelchat. Reproduit avec autorisation.
Je suis de votre avis M. Boulanger. Mais il faut toujours avoir la foi, sachez qu’elle peut déplacer des montagnes. Sinon, alors nous pourrons dire que les travailleurs et la population qui a à coeur ce dossier se sera fait flouer par de fins filous, sans oublier nos gouvernements, à commencer par le fédéral.