Une autre étape franchie pour le projet Rabaska

Par | 4 juillet 2006 |

Source : Le Soleil

Rabaska et la Ville de Lévis se sont entendus sur les questions de gros sous et le protocole d’entente à ce chapitre a reçu l’aval des élus, à l’occasion de la séance du conseil municipal, hier soir.

Il faudra toutefois encore au consortium gazier et à l’administration de Danielle Roy-Marinelli se mettre d’accord sur diverses questions environnementales et notamment sur les compensations à verser aux propriétaires proches du site. Et ceci, avant le 9 septembre, sans quoi l’entente pourra prendre le chemin des oubliettes.

Mais il est apparu une première lézarde au comité exécutif, le conseiller Jean-Claude Bouchard votant contre cette première partie de protocole.

« Je suis fondamentalement contre le projet. Je suis toujours convaincu que le projet n’est pas à sa place dans l’est lévisien et qu’il n’a pas sa place dans la vision de développement de la Ville de Lévis », a indiqué M. Bouchard, supputant que le projet n’a peut-être pas sa place au Québec non plus.

La lézarde a été vite colmatée par la mairesse, qui a noté l’attitude de collaboration de l’élu de l’est lévisien et ses interventions pour bonifier le protocole. Celui-ci n’autorise en rien le projet de port méthanier, a-t-elle également observé. « Le protocole est destiné à lier le promoteur à ses engagements, dans l’éventualité où il réaliserait son projet », a souligné la mairesse.

« Nous n’en sommes pas à l’heure de prendre une décision. Nous en sommes à nous faire une tête », a t-elle ajouté.

Cette première partie d’entente assure entre autres à Lévis des retombées fiscales moyennes annuelles de 9,5 millions$ pendant 35 ans, soit 330 millions$ au total. Ou un demi-millard de dollars, si le teminal devrait être exploité pendant 50 ans.


Article de Marc Saint-Pierre. Reproduit avec autorisation.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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