Source : Radio-Canada.ca
L’Institut maritime du Québec croit qu’il est temps de préparer la main-d’oeuvre québécoise à l’arrivée de grands navires-méthaniers sur le Saint-Laurent.
Le directeur de l’Institut maritime du Québec, Gaétan Boivin, souhaite que les diplômés et les enseignants de l’Institut puissent naviguer sur ces navires. L’Institut a donc conclu un partenariat à cet effet avec l’Institut supérieur maritime de Bou Ismail en Algérie.
L’expertise algérienne dans le transport du gaz naturel liquéfie pourrait servir à former les marins et les officiers canadiens.
Membre de la délégation algérienne, en visite à Rimouski, le directeur de la marine marchande de l’Algérie, Rezal Abdelkrim, est fier que depuis 1975, aucun incident n’ait marqué l’histoire du transport maritime de méthane dans son pays. « Nous avons tout un programme ambitieux d’acquisition de navires récents parce que l’Algérie a découvert récemment de grandes réserves de gaz dans le désert algérien », ajoute-t-il.
Le terminal méthanier de Boston est desservi, entre autres, par les navires de la compagnie algérienne Hyproc Shipping, une des pionnières du transport de gaz naturel liquéfié.
En contrepartie, les Algériens sont intéressés par certaines expertises développées à Rimouski, dont la plongée professionnelle.
Ce partenariat constitue la continuité d’une tradition d’amitié puisque des enseignants et des gestionnaires de l’Institut maritime du Québec, ont contribué il y a 30 ans, au démarrage de l’Institut supérieur maritime de Bou Ismail en Algérie.