Chantier maritime Davie : Navamar vise la construction de navires et de plateformes de forage

Par | 27 février 2006 |

Source : Radio-Canada.ca

Samedi, le syndic qui gère la faillite du chantier maritime Davie depuis 2001 a accepté l’offre de rachat du Groupe Navamar.

Basée à Montréal, l’entreprise emploie quelques dizaines de personnes spécialisées dans la réparation de bateaux.

Contrairement à la Davie, elle ne possède pas de cales sèches et répare les navires dans l’eau. Depuis sa fondation en 2001, Navamar a réparé des milliers de navires, de tous types et de toutes tailles.

En rachetant le chantier maritime en faillite, Navamar compte se lancer dans la construction de navires et de plateformes de forage. « Le but, c’est de remettre le chantier en action par la construction », affirme le président de Navamar, Pierre Boisclair.

L’acheteur de la Davie dit avoir des clients potentiels, dont certains à l’international. « On a des projets et des lettres d’intention déjà signées », indique M. Boisclair.

Dans un marché où règne une concurrence féroce, Navamar vise le marché européen. « Nos alliés sont en Europe. Nous ne pouvons pas être compétitifs avec les Chinois, et je pense que tenter de compétitionner dans le marché des Chinois serait une erreur », explique le président de Navamar.

Une transaction finale en juin
Navamar a été choisie parmi cinq offres, mais la vente du chantier maritime à Navamar demeure néanmoins liée au respect de certaines conditions, dont la vérification des livres de la Davie, qui devra être complétée d’ici le 31 mars 2006.

Aussi, la liquidation des équipements du chantier, qui avait été lancée par le syndic après la signature d’un accord avec une firme américaine, ne sera pas interrompue non plus. « Le liquidateur qui a été engagé ne fait que faire l’inventaire, mais parallèlement à ça, s’il y a une transaction qui est conclue en bonne et due forme, tout le processus va être arrêté et il y a des clauses de pénalités qui sont prévues, donc l’acheteur devra payer une pénalité au liquidateur », indique le porte-parole du syndic, Luc Ouellet.

Fermeture imminente
Les activités prendront fin au chantier dans quelques semaines, faute de contrat, mais le syndicat se réjouit tout de même de l’annonce.

Le président du syndicat, Richard Gauvin, demeure cependant prudent. Il souligne que d’autres offres d’achat avaient déjà été acceptées par l’ensemble des inspecteurs et le syndic, comme celle de Davie Capital, l’an dernier. Or, cette offre était devenue caduque à la mi-septembre.

Déception pour le Groupe Maritime Verreault
L’entreprise gaspésienne, qui tentait encore une fois de mettre la main sur les actifs des Industries Davie, a essuyé un second échec. Déçue, la présidente, Denise Verreault, était convaincue de la très grande qualité de l’offre qu’elle avait déposée au syndic de faillite.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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