Augmentation de 4,7% des tarifs d’autobus sur la Rive-Sud

Par | 10 juillet 2008 |

Source : Le Soleil

Après le RTC, la Société de transport de Lévis (STL) vient d’annoncer une augmentation moyenne de 4,7 % de ses tarifs à compter du 1er septembre en raison de la flambée du prix du carburant.

Le prix du laissez-passer mensuel régulier monte de 65 $ à 68,10 $, celui pour les personnes de 23 ans et moins et celles de 65 ans et plus de 47,50 $ à 49,75 $. Un passage simple en monnaie exacte coûtera 3,40 $ en septembre au lieu de 3,25 $. Pour les jeunes de 7 à 12 ans, ce tarif sera de 1,60 $ au lieu de 1,50 $. L’accès au transport en commun pour les enfants de six ans et moins demeure gratuit.

« Le prix du carburant a fait augmenter nos dépenses de 800 000 $ cette année ou de 60 % par rapport à ce qu’on avait prévu. La hausse des tarifs ne couvrira qu’une partie de cette augmentation des dépenses pour le carburant », a précisé le président de la STL, Jean-Pierre Bazinet.

La société paramunicipale espère obtenir une aide ponctuelle du ministère des Transports pour l’aider à absorber cette augmentation des dépenses.

Dans la métropole, la Société de transport de Montréal (STM) n’imposera pas une deuxième hausse des tarifs cette année à ses usagers en raison de la hausse vertigineuse du prix du carburant. à la différence du RTC et de la STL, la STM paie son carburant diesel (46 millions de litres) en fonction d’un prix plancher et d’un prix plafond négocié par l’intermédiaire d’institutions financières.

Système montréalais
« Nous payons environ 1 $ le litre de diesel qui est le prix plafond. Ce système qui est renégocié chaque année fonctionne depuis 1998. Des années, nous avons payé plus cher que le prix du marché et d’autres moins cher. Au total, jusqu’à l’an dernier, nous avons économisé 5 millions $ sur l’achat de carburant », a indiqué la porte-parole de la STM, Odile Paradis.

Pour la présente année, la Société de transport de Montréal pourrait réaliser des économies de près de 9 millions $ par rapport à une formule sans prix plafond et sans prix plancher. « Il ne faut pas s’emballer trop vite avec ces économies. L’an prochain, ça peut être différent mais on pense qu’avec les années, ça nous permet des économies et aussi de mieux contrôler notre budget. En plus, ça nous évite d’avoir à augmenter nos tarifs en cours d’année », a-t-elle affirmé.


Article de Pierre Pelchat. Reproduit avec autorisation.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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