Surveillez vos arrières

Par | 7 juillet 2010 |

Article de Marie-Michelle Gagné. Le Journal de Lévis.

Après la police de Québec, c’est maintenant au tour de celle de Lévis d’être munie de deux véhicules équipés de caméras de reconnaissance de plaques d’immatriculation qui sillonneront la ville à la recherche de conducteurs illégaux.

Depuis mardi dernier, ce sont trois policiers formés qui utilisent ces nouveaux appareils fixés au toit avant des véhicules de patrouille. « Pour l’instant, nous avons trois policiers de formés, mais d’ici peu, il y en aura beaucoup plus qui seront en mesure d’utiliser ces nouveaux appareils », mentionne François Bisson, porte-parole du Service de police de la Ville de Lévis (SPVL).

Déjà plusieurs constats émis
En une seule journée d’essai sur les routes de Lévis, les capteurs de plaques ont permis l’interception de plusieurs automobilistes délinquants. « Ce nouveau système permet aux policiers d’intercepter plus rapidement les automobilistes qui n’ont pas payé leur permis ou leurs droits d’immatriculation par exemple. Lorsque c’est le cas, le capteur lit la plaque et si le conducteur est fautif, une alarme avertit immédiatement les policiers. En une seule journée, nous avons intercepté plusieurs personnes qui circulaient sur nos routes dans l’illégalité », explique M. Bisson qui rappelle que la majorité des automobilistes délinquants savent normalement qu’ils conduisent dans l’illégalité. « Mes collègues et moi on le paye notre permis, et bien pourquoi ces gens circuleraient sans le payer », a-t-il renchéri.

La SAAQ impliquée
Pour être en mesure de capter un automobiliste fautif, les capteurs de plaque utilisent un système de reconnaissance qui compare les informations en temps réels à une banque de données de la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ). Chaque matin, une nouvelle mise à jour est effectuée par les policiers afin d’avoir une liste des infractions qui est actualisée. Ainsi, la SAAQ sortira certainement gagnante de cette nouvelle acquisition puisque qu’elle récupèrera les sommes impayés des droits d’immatriculation, tout comme la Ville qui retirera des profits des constats émis.

25 000 $ par appareil
Achetés par la Ville et la SAAQ tout récemment, ces appareils ont une valeur importante de près de 25 000 $ chacun. « Notre but était de les mettre en fonction dès l’arrivée de l’été et c’est ce que nous avons réussi à faire », poursuit le porte-parole.

Pour l’instant, le SPVL est toujours en période d’essai afin de découvrir les meilleures procédures à suivre pour rentabiliser leur utilisation.

« Les policiers qui sont formés pour utiliser les capteurs de plaque doivent être rapides parce qu’il y a énormément de conducteurs illégaux sur nos routes », s’est exclamé un policier du poste de Lévis. Voilà pourquoi un système informatique d’impression de constats a été installé dans ces véhicules afin d’augmenter la rapidité d’exécution des policiers en devoir.

« Pour le moment, deux véhicules équipés c’est suffisant, mais dans le futur, si tout fonctionne comme prévu, nous en aurons fort probablement d’autres », conclut l’agent Bisson.


Reproduit avec autorisation.

3 commentaire sur “Surveillez vos arrières

  1. Carol

    encore une autre façon d’aller chercher d’autres taxes et impôts déguisés, beurk !

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  2. Chantal

    Ben voyons donc, faudrait laisser aller tous ceux et celles qui n’ont pas payé leur droits d’immatriculation, leurs amendes bien méritées ? Il faudrait laisser sur la route ces personnes qui n’ont plus le droit de conduire pour une certaine période par leur propre faute? Pendant ce temps, nous on paye notre du à qui de droit. Ce n’est pas déguisé, c’est le juste droit pour notre protection et que ce soit pas toujours nous, ceux qui prennent leurs responsabilités,qui paient pour ceux là.

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  3. claude guimont

    et pour détecter les profiteurs comme Arbour et les autres c’est pas a coup de centaines mais de centaine de milles qu’ils se donnent en primes et en bonus vous allez les arrêter comment ? si les québécois avaient été a la place des noirs durant l’esclavage ils se seraient fouetté eux-mêmes (après avoir stooler tous les autres qui ne travaillaient pas assez fort)après l’ouvrage pour que le maître de la plantation fasse plus d’argent et puisse acheté plus d’esclaves !

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