La Ville s’explique : Percées visuelles et gestion des végétaux en partenariat avec les citoyens

Par | 20 août 2009 |

Source: Le Peuple Lévis

La Ville rassure les citoyens au sujet du projet-pilote contesté par certains citoyens. Celui-ci est mené conjointement avec des architectes paysagers, la coupe est sélective et ce projet pourrait même éviter le vandalisme, Selon Pierre Boulay, directeur adjoint à la direction de l’environnement et des infrastructures de la Ville de Lévis.

En réponse aux citoyens qui déplorent le manque de respect de la Ville envers l’environnement par ce projet, M. Boulay donne des explications. « C’est plutôt l’inverse que l’on veut faire. L’objectif est de mettre de l’ordre et de faire cesser le vandalisme », explique-t-il, en ajoutant que des citoyens se créent parfois leurs «propres » percées visuelles.

André Roy, aux communications de la Ville de Lévis, ajoute aussi que les coupes sont sélectives et qu’elles concernent des essences d’arbres moins désirables.

En ce qui a trait au manque d’intimité, Pierre Boulay a reçu l’avis d’un architecte du paysage à cet effet. « Selon un architecte, les grands arbres (ceux touchés par la coupe) ne créeraient pas d’intimité. […]Les démarches ne portent pas que sur les coupes, il est aussi question de plantation d’arbres qui poussent moins hauts et qui créeraient un écran d’intimité », explique-t-il.

Ces arbres, les citoyens les avaient vus puisque certains ont déjà été plantés. Une résidente s’indignait de ces plantations puisque c’étaient de minuscules arbres et que certains étaient déjà brisés, comme ils ont été plantés avant les coupes.

Les coupes malgré tout
Pierre Boulay explique que la Ville misait beaucoup sur la médiation, mais les résidents, notamment ceux de la rue Létourneau, ont refusé.

M. Boulay a mentionné que l’Anse Tibbits et un secteur plus près du fleuve Saint-Laurent seraient des zones où le projet-pilote sera ou est déjà réalisé. Celui-ci avance que ce sont des secteurs où des actes de vandalisme avaient déjà été commis auparavant.


Article de Catherine Bouchard. Reproduit avec autorisation.

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