Source : Journal de Lévis
41 000 festivaliers ont assisté aux spectacles du Festival de Jazz Etcetera 2009 tenu dans le week-end dernier, et c’est sans compter les spectacles présentés sur les traversiers.
Outre l’achalandage, cette troisième édition aura été une année record sur plusieurs plans, dont la programmation qui comportait 30 spectacles gratuits, trois grands concerts en salle et quelque 175 artistes sur scène, la vente de macarons et de produits dérivés et la participation des commerces, restos et bars de Lévis, qui ont présenté près d’une vingtaine de spectacles en marge du Festival.
« La population de Lévis s’est véritablement approprié son Festival, a lancé le directeur général du Festival, quelques minutes après le spectacle de clôture réalisé par le bluesman québécois Bob Walsh. Les gens reviennent d’année en année et, de plus en plus, nous accueillons des festivaliers qui viennent de l’extérieur de la région. Comme en témoigne la vente des macarons, qui sont offerts sur une base volontaire puisque 95% de notre programmation est gratuite, les visiteurs apprécient la qualité des spectacles et le démontre en nous encourageant. Ils sont partie prenante de la fête et veulent contribuer à la pérennité de leur Festival ».
Parmi les moments forts du festival, outre le spectacle de Bob Walsh qui a attiré 4 000 personnnes, notons la prestation des Moonlight Girls et du bluesman français Antoine Holler qui ont rassemblé plus de 5 000 personnes devant la Scène Hydro-Québec. Au même moment, les spectacles de Marie-Noëlle Claveau et du Mardis-Gras Band attiraient quelque 2000 personnes à la Scène Ultramar. Le lendemain en soirée, le crooner québécois Frédérick De Grandpré, originaire de Saint-Nicolas, a véritablement soulevé la foule de quelque 6 000 personnes en compagnie du groupe jazz Joël and the Outsiders. Le groupe Son Cubano a clôturé la soirée sur la scène Hydro-Québec en faisant danser les festivaliers sur des airs latinos. M. Brunet a déjà confirmé que l’événement sera de retour la deuxième fin de semaine d’août en 2010.
Article de Marie-Christine Patry. Reproduit avec autorisation.