Explosion du tourisme à Lévis de près de 25%

Par | 20 juin 2012 |

Source : Le Peuple Lévis

« Notre tourisme a explosé au cours des dernières années. Nous sommes l’une des rares destinations au Québec à connaître une progression très intéressante de nos statistiques », raconte Philippe Meurant, directeur du développement de la Ville de Lévis. En effet, depuis 2008, le tourisme à Lévis a augmenté de près de 25%.

Ce qui explique ce phénomène, selon M. Meurant, c’est que la Ville de Lévis s’est doté d’un plan visant à encourager le tourisme. « La Ville s’est intéressée beaucoup plus au tourisme depuis les dernières années, note-t-il. à partir du moment où le Centre des congrès a ouvert, en 2008, on s’est donné une politique pour encourager, soutenir et promouvoir la tenue d’événements sur notre territoire. événements au sens large du terme, donc du congrès à cravates, oui, mais aussi des événements à caractère culturel, sportif et autre. »

D’ailleurs, il ajoute que « la Ville a vraiment une démarche très structurée, très planifiée depuis 2008, ce qui donne des résultats vraiment très intéressants. »

Effectivement, le Journal a pu constater l’ascension du tourisme à Lévis en consultant les données des dernières années, compilées par Statistique Canada.

Le nombre de visiteurs à Lévis est passé de 472 900, en 2007, à 581 500, en 2009, ce qui représente une augmentation de 22,9%. Du côté des nuitées à l’hôtel, en 2007, on en comptait 273 800 et, en 2009, on en compilait 710 600, statuant une variation de 159,5%.


Il en est de même en ce qui a trait aux événements lorsqu’on compare 2009 à 2011. Festivent a attiré 187 000 visiteurs, en 2009, comparativement à 200 000, en 2011. Le Festival JAZZ Etcetera de Lévis a, quant à lui, accueillis 41 000 spectateurs, en 2009, et 68 700, en 2011. C’est par contre le Marathon des Deux Rives qui remporte la palme de la plus fulgurante augmentation en enregistrant 3500 coureurs, en 2009, contre 10 000, en 2011.

Grâce au Centre des congrès
« Notre objectif avec le Centre des congrès, c’était, bien sûr, de se donner un lieu d’accueil à l’année longue, mais aussi d’encourager et de stimuler un développement hôtelier sur le territoire, explique M. Meurant. Effectivement, un an après l’ouverture de ce Centre de congrès, la capacité hôtelière de Lévis avait doublée. Des hôtels sont apparus sur l’ensemble du territoire. »

Chiffres à l’appui, en 2007, on dénombrait 491 chambres d’hôtel sur le territoire de la Ville de Lévis et aujourd’hui, en 2012, on en compte 891.

« On s’est donné, à ce moment-là, une capacité d’accueil et notre objectif, notre défi, était de faire en sorte que ces hôtels soient occupés le plus fréquemment possible tout au long de l’année, souligne le directeur du développement de la Ville. De là l’idée d’encourager les événements. C’est ainsi que Lévis s’est dotée d’une politique de soutien aux événements à caractère touristique. »

Philippe Meurant mentionne que l’objectif principal est d’offrir des événements intéressants pour la population lévisienne, mais que parallèlement, la Ville souhaite encourager les visiteurs à venir à Lévis, dans ses hôtels, ses commerces, ses restaurants, afin qu’ils consomment localement.

« On travaille activement à tout ça. Nous avons mis en place le réseau Congrès Lévis qui est un réseau de partenaires d’affaires qui est piloté par la Ville avec l’appui de la Chambre de commerce de Lévis et de l’Association touristique de Chaudière-Appalaches. On encourage les gens d’affaires de Lévis, on encourage les gens qui travaillent à Lévis à utiliser leurs réseaux d’influence, leurs associations, leur ordre professionnel pour faire valoir Lévis. On les encourage à tenir leurs événements ici, à Lévis. »


Article de Josée Guillemette. Reproduit avec autorisation.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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