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Par | 24 mai 2009 |

Source : Journal de Lévis

Le chasseur d’aurores boréales lévisien, Gilles Boutin, vient d’entreprendre un 5e voyage dans le Grand Nord québécois pour photographier les aurores boréales. Ce voyage servira à compléter les dernières pages de son livre qui sera publié l’automne prochain.

Ce sera le premier livre québécois traitant des aurores boréales québécoises. Il s’agit en quelque sorte de l’aboutissement d’un rêve pour Gilles Boutin qui a effectué son premier voyage au Nunavik en 2006 et qui chasse les aurores boréales depuis 2002. Son livre comprendra 200 photos prises entre 2006 et 2009 ainsi qu’un volet éducatif qui expliquera le phénomène des aurores boréales pour lequel plusieurs mythes circulent encore.

« Je ne me tanne pas de photographier les aurores. Il n’y en a pas deux pareils » confie le photographe qui cherche toutefois à photographier les aurores boréales dans des endroits différents afin de varier la composition de l’image. Son livre inclura d’ailleurs des photos de jour et de soir du site où l’aurore est photographiée.

Le nord du Québec, soit le Nunavik, constitue un attrait et un défi pour Gilles Boutin. Il a fréquenté les plus hautes latitudes magnétiques et ce, à différentes périodes de l’année. Il y a vécu les fameux grands froids, ayant même droit à un 54 degrés sous zéro lors d’un de ses voyages.

Mais la chasse aux aurores boréales comporte son lot d’ennemis : les nuages et la pleine lune. Pour la lune, il est facile de prévoir le voyage au moment où elle se renouvelle, mais pour les nuages, il n’y a que Mère Nature qui a le contrôle. « Je me pince à chaque fois, j’ai une chance incroyable à chacun de mes voyages », souligne-t-il en confiant qu’il ressent parfois la peur que tout ça s’arrête.

Gilles Boutin partage sa passion en donnant des conférences un peu partout au Québec. Il inaugurera la série de conférences « Voyageurs inusités » au Musée de la civilisation en janvier prochain. En plus de démystifier les aurores boréales, il relatera ses nuits passées dehors à capter ces lumières venues du vent solaire et tous les kilomètres parcourus pour les débusquer.


Article de Nathalie St-Pierre. Reproduit avec autorisation.

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