Le financement du transport en commun : Le maire de Québec appuie les revendications de Lévis

Par | 20 février 2010 |

Source : Le Peuple Lévis

Le maire de Québec, Régis Labeaume, a déclaré à la presse locale vendredi qu’il appuyait les revendications qu’adresse la Ville de Lévis à la ministre des Transports du Québec, Julie Boulet, pour la bonification du financement du transport collectif sur son territoire. M. Labeaume était de passage dans le Vieux-Lévis pour un dîner de discussions avec la mairesse de Lévis.

Fidèle à sa façon de dire les choses, Régis Labeaume a indiqué que Lévis n’était pas un village et qu’elle avait droit à un service adéquat. « J’appuie Lévis dans ce dossier dans la mesure où on ne va pas déshabiller Québec pour habiller Lévis », a lancé M. Labeaume.

Il estime que le lien Lévis Québec est inévitable et qu’on ne peut passer à côté. « Mais, on n’ira pas chercher les usagers dans le quartier Saint-étienne », a-t-il précisé, laissant à entendre que les autobus du Réseau de transport de la capitale pourraient un jour venir cueillir la clientèle lévisienne.

Danielle Roy Marinelli croit fermement que c’est seulement lorsque la question du financement aura été réglée que Lévis pourra développer son service de transport en collaboration avec Québec étant ainsi sur un pied d’égalité. « Je pense que le maire de Québec voit aussi les avantages de notre société de transport à bien se développer pour mieux s’arrimer avec la leur éventuellement, pour faire du transport en commun un enjeu métropolitain », a-t-elle expliqué.

Avant d’en arriver là, Mme Marinelli entend obtenir non seulement un financement supérieur pour sa Société de transport, mais aussi une forte compensation, pour les années où Lévis n’a touché que la moitié des sommes perçues sur les droits d’immatriculations des automobilistes de la rive-sud.

« Je veux de l’argent! »
Au début mars, elle doit rencontrer la ministre Julie Boulet à ce sujet afin d’avoir l’heure juste et le détail du règlement envisagé. Danielle Marinelli est intraitable, il n’est pas question d’accepter une solution autre que pécuniaire. « Je veux de l’argent! Je suis persuadé que ça va se régler bientôt », a conclu la mairesse.


Article de Pierre Duquet. Reproduit avec autorisation.

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