Coupure à la STL ?

Par | 19 janvier 2010 |

Source : Le Peuple Lévis

Lors de la dernière séance du conseil de la Ville de Lévis, un chauffeur de la Société de transport de la Ville de Lévis (STL), Guy Blais, est venu faire part de ses inquiétudes et celles de ses collègues aux membres de l’exécutif sur une rumeur voulant que la Ville coupe 31 000 heures de service de transport en commun, si elle ne parvenait pas à une entente avec le ministère des Transports. Des coupures qui pourraient faire mal aux emplois et aux services à la STL.

Selon M. Blais, aussi président du syndicat des chauffeurs de la STL, il serait question de 26 000 heures dans l’est et de 5000 dans l’ouest. « Je ne comprends pas comment on pourrait autant couper, c’est comme enlever 35 autobus demain matin ».

La Ville de Lévis est présentement en négociations avec le Ministère des Transports concernant la fameuse cotisation de 30$ des contribuables pour le transport en commun, payable lors du renouvellement des plaques d’immatriculation , pour obtenir la partie qui lui revient. « Lévis n’a pas sa part du gâteau, ce qui prive la Ville d’un million de dollars par année », a lancé Christian Brière, directeur des communications de la Ville de Lévis. Il ajoute que, en ce moment, c’est la Ville qui doit encaisser ce déficit. En effet, les Lévisiens bénéficient que d’une partie de cette cotisation.

à l’heure actuelle, rien ne serait précisé quant aux mesures que la Ville prendrait, advenant le cas qu’il n’y aurait aucune entente avec le ministère. Toutefois, Michel Patry, conseiller municipal et président du conseil d’administration se fait clair sur un point. « La STL est dans une situation financière difficile, si ça ne se règle pas, nous devrons revoir l’offre de service », a-t-il expliqué. Il ajoute toutefois qu’il serait prématuré de parler de coupure et que l’issue sera connue d’ici la fin de février.

Le gouvernement blâmé
La mairesse, Danielle Roy Marinelli, a confirmé qu’elle avait une rencontre de prévue avec la ministre Julie Boulet et qu’elle souhaite le règlement de la situation à la fin de février. Toutefois, si elle ne parvient pas à une entente avec le ministère des Transports, ce sera la faute du gouvernement, a-t-elle lancé, expliquant qu’il était hors de ses volontés de réduire le budget de la STL.

En conclusion à son intervention, M. Blais s’est montré volontaire à offrir son aide à la Ville pour mettre fin, une fois pour toutes, à cette situation. « La CSN est prête à nous épauler », a-t-il indiqué.


Article de Catherine Bouchard. Reproduit avec autorisation.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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