Ultramar accuse faussement

Par | 29 décembre 2007 |

Article de Pierre Duquet. Le Peuple Lévis.

L’Association des Propriétaires Privés Agricoles (Acéricoles) et Forestiers) (apPAF) réagit aux récents commentaires des dirigeants d’Ultramar voulant que la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) et la Ville de Lévis se traînent les pieds retardant ainsi le début des travaux de construction du pipeline devant relier la raffinerie Jean-Gaulin à ses installations de Montréal.

L’apPAF rappelle d’entrée de jeu qu’Ultramar a commencé à déposer certains documents à la CPTAQ en novembre 2006 et qu’en juin 2007 les dossiers de quatre municipalités étaient encore incomplets et qu’ils le sont encore à ce jour selon la Commission. L’organisme se demande alors pourquoi Ultramar s’en prend à la CPTAQ alors qu’elle n’a pas complété la recevabilité de sa demande.

L’apPAF maintient depuis le début que le tracé proposé n’est pas celui de moindre impact pour l’agriculture et affirme qu’elle n’a jamais été contre le projet, mais contre le tracé, tout comme la Commission d’ailleurs sur une importante portion de ce dernier. L’Association soutient aussi que la pétrolière n’a jamais voulu étudier sérieusement les propositions des propriétaires, des municipalités, des MRC et de l’UPA sur le tracé, et que si elle l’avait fait cela aurait permis d’accélérer l’étude du dossier.

L’apPAF propose à Ultramar, depuis le début du projet, d’utiliser les emprises de route, d’autoroute ou de servitude publique existantes qui ne coupent pas les terres pour y installer son pipeline. De plus, cette servitude pourrait être partagée par tous les promoteurs. L’apPAF conclut en soulignant qu’une résolution d’en faire l’étude a été votée unanimement au dernier congrès de l’Union des Producteurs Agricoles et que la nouvelle direction de l’UPA doit en faire le suivi.


Reproduit avec autorisation au moment de la publication.

Catégorie(s) : Industriel,  Transports
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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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