« Ça ne va pas assez vite » – Danielle Roy Marinelli

Par | 24 novembre 2011 |

Article de Catherine Bouchard. Le Peuple Lévis.

« Moi, je peux vous dire que nous trouvons que ça ne va pas assez vite ». La mairesse de Lévis, Danielle Roy Marinelli, affirme que la ville est prête à poursuivre son développement et sait où elle s’en va dans ses projets. S’il y a des ralentissements, ce n’est pas la Ville à blâmer, selon elle.

« Quand une ville se développe, c’est que tout est là pour qu’elle se développe, il y a une volonté, souligne Mme Roy Marinelli. Ce n’est pas vrai que l’on va trop vite, je pense que l’on a été patients. On est maintenant une grande ville, c’est à notre tour d’avoir des investissements ».

Selon Mme Roy Marinelli, la ville est prête, mais elle serait ralentie par l’attente des subventions des gouvernements ou le mécontentement des citoyens. « Les projets sont là, ils sont dans les cartons, mais justement, on fait tout le temps face avec une problématique, on attend les subventions, il faut négocier avec les milieux humides, faut rencontrer le MDEIE, le MTQ. Il y a toujours quelque chose. Quant à nous, les projets sont là et ils sont prêts à démarrer », s’impatiente Mme Roy Marinelli.

« Suivre la parade »
Pour la mairesse, poursuivre le développement va de soi. C’est une logique et une réalité à laquelle elle continuera de travailler. « Je sortais du Centre des congrès et d’expositions de Lévis et je me disais Hey, on est à Lévis. On n’avait pas ça ici, il y a quelques années. On regarde les restaurants, les grues et les nouveaux bâtiments comme Desjardins. Est-ce que nous, comme administrateurs, on devrait se dire Wow, on ne développe pas notre ville, on ne veut pas aller vite. Pas du tout. Si on agissait différemment, on se ferait accuser de ne pas suivre la parade et de ne pas développer. »

« Toujours armés »
Les subventions se font attendre, prétend Mme Roy Marinelli. Il y a beaucoup de demandes, elle l’admet. Toutefois, selon elle, les choses sont faites en bonne et due forme et en connaissance de cause. « Quand on va rencontrer le représentant au niveau provincial, on sait où est-ce que l’on s’en va avec nos skis, on sait ce qui s’est fait et quelles subventions qui a été données ailleurs, on se compare. On arrive toujours armé. »

Patience
Cela va de soi, qui dit développement, dit hausse de la circulation et la mairesse admet que le développement du réseau routier ne va pas à la même vitesse que le reste. « Ça ne va pas assez vite, mais on est imaginatif. On a amélioré les choses ». Mme Roy Marinelli rappelle l’élargissement de voies, notamment dans les quartiers de Saint-Rédempteur et et de Saint-Jean-Chrysostome. « On fait des améliorations dans la mesure de nos compétences, on essaie vraiment de soulager. »

Quoi qu’il en soit, selon elle, les Lévisiens devront changer de mentalité. « Sur la Rive-Nord, il y en a toujours des bouchons de circulation. On est habitué (à Lévis) de se dire que dans 10 minutes, on est chez nous. Ce n’est plus ça la réalité. Est-ce qu’il faut arrêter de se développer parce que c’est plus long à se rendre dans notre lieu de travail? »


Reproduit avec autorisation au moment de la publication.

Catégorie(s) : Commerce - Économie,  Gouvernement,  Habitation

À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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