Le Grenier récolte ce qu’il a semé

Par | 14 août 2005 |

Article de Pierre Duquet. Le Peuple.

En 2004, l’organisme communautaire le Grenier, qui distribue des denrées alimentaires aux familles lévisiennes dans le besoin, se lançait dans la culture potagère. La première récolte avait permis de distribuer quelque 2 800 livres de légumes variés. Cette année, on estime que le jardin situé à la limite de Beaumont et Saint-Michel livrera plus de 4 000 livres de légumes certifiés biologiques.

Les bénévoles qui travaillent à rendre généreux ce jardin de 200 par 180 pieds étaient heureux de présenter le fruit de leur labeur. Yvon Gosselin, président du conseil d’administration de l’organisme, soulignait avec enthousiasme lors de notre passage, mercredi dernier, qu’entre 600 et 700 livres de légumes ont été distribués depuis que ceux-ci ont montré le bout de leur nez cet été.

Il en sera ainsi jusqu’en novembre, estime-t-il. On y cultive même des échalotes d’hiver qui passeront la saison hivernale sous la neige et qui seront prêtes à cueillir dès le mois de mai prochain. Le magnifique jardin, situé entre Beaumont et Saint-Michel, est cultivé sur une terre louée par la Coopérative la Mauve de Saint-Vallier.

Le chef d’orchestre de cette belle réussite est Jacques Robert, un retraité qui se dévoue, avec plusieurs membres de sa famille, à la culture et l’entretien des lieux. Il est assisté par Francine Bélanger qui assume avec lui la gestion des opérations. Au cours de la saison, de nombreux jeunes en provenance de divers organismes viennent également donner un coup de main très apprécié.

Deux camions de compost
Cette année, on a épandu encore plus de compost que la saison dernière, soit le contenu de deux camions dix roues. Les résultats sont à la hauteur des attentes de M. Robert qui profite de cette deuxième saison, pour effectuer quelques tests avec de nouvelles plantations. Actuellement, le jardin livre quantité d’oignons, tomates, courgettes, fèves jaunes, radis, piments et même de topinambours, petites pommes de terre aussi connues sous le nom d’artichaut de Jérusalem.

Yvon Gosselin souligne pour sa part que le Grenier finance une partie des frais qu’engendre la mise en culture d’un tel potager. Depuis deux ans, il en a coûté environ 4 000 $ pour l’achat d’accessoires et de semences. La CAFOL apporte également son soutien financier à ce projet qui offre une plus grande autonomie au Grenier en matière d’approvisionnement de légumes frais.


Reproduit avec autorisation au moment de la publication.

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