Société de transport de Lévis : Québec réglera le dossier du financement mercredi

Par | 26 janvier 2011 |

Source : Le Soleil.
Reproduit avec autorisation au moment de la publication.

Le ministre des Transports du Québec doit annoncer aujourd’hui qu’il renfloue les coffres de la Société de transport de Lévis (STLévis). Cela fait presque 20 ans que la Rive-Sud crie à l’injustice en matière de transport en commun.

Sam Hamad se rend ce matin au garage de la Société de transport de Lévis, où il va rencontrer la mairesse Danielle Roy Marinelli et le député Gilles Lehouillier, qui avait fait du règlement de ce dossier une promesse électorale.

Jusqu’à maintenant, Lévis ne recevait pas la totalité des 30 $ payés par ses citoyens pour le transport en commun lors du renouvellement de leurs plaques d’immatriculation. Le manque à gagner est estimé à 1,2 million $ par année, sans compter quelques millions de dollars supplémentaires versés au fil des ans pour éponger le déficit accumulé de la STLévis.

Un réinvestissement du gouvernement provincial dans le réseau de transport en commun de la Rive-Sud semblait acquis depuis le printemps, après que la ministre des Transports de l’époque, Julie Boulet, eut ouvert son jeu. Mais le temps mis pour concrétiser l’offre – qualifiée de « belle proposition » par la mairesse de Lévis – commençait à en inquiéter plus d’un. à titre de protestation, le conseil municipal avait ainsi refusé d’adopter le budget de la STLévis pour la deuxième année consécutive.

Pas plus tard que samedi, le président de la Chambre de commerce de Lévis, Harold Couturier, témoignait dans Le Soleil de son inquiétude devant le report continuel de la poignée de main officielle. « Depuis plus d’un an, nous sommes en attente d’une « annonce imminente » qui ne cesse d’être repoussée, dans cette ville qui ne cesse de se développer», se plaignait-il, ajoutant qu’«un Lévisien ne devrait pas avoir de la difficulté à se déplacer dans sa propre ville ».

La STLévis a déjà rédigé son plan de développement pour les prochaines années. Il ne lui manquait que l’argent du provincial pour procéder à une refonte majeure de son réseau. Il est aussi question d’ajouter des voies réservées et de développer des lignes de type Métrobus.


Reproduit avec autorisation au moment de la publication.

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