Projet de cogénération l’incinrateur de Lévis

Par | 18 juin 2004 |

Un projet de cogénération et de vente d’énergie récupérée de l’incinérateur de Lévis, pourrait bientôt susciter un partenariat public-privé. C’est ce qu’a indiqué lundi soir le maire de Lévis alors que le Conseil municipal était invité à poser un premier geste dans cette direction. Déjà partenaire de la ville dans le cadre d’un vaste programme d’économie d’énergie visant l’ensemble des immeubles de la Ville, la firme Poly-énergie a confirmé la possibilité technique de satisfaire aux besoins énergétiques d’entreprises énergivores à partir de l’incinérateur, tout en améliorant de beaucoup l’efficacité opérationnelle de ce dernier.

Poly-énergie s’est déjà engagée à investir 3,3 M $ dans l’efficacité énergétique des immeubles appartenant à la ville de Lévis, somme qu’elle récupère à même les économies réalisées. L’analyse de Poly-énergie fait suite à des démarches de la Ville de Lévis auprès d’éventuels utilisateurs de cette énergie qui ont confirmé leur intérêt. La valeur de la chaleur à faible densité (eau chaude) potentiellement récupérable est estimée à 500 000 $ par année.

Selon Poly-énergie, la réalisation du projet améliorerait les conditions d’opération et les capacités de l’incinérateur, réduirait les périodes d’entretien par un meilleur refroidissement des parois du four, et limiterait le volume des déchets qui doivent être dirigés vers le site d’enfouissement sanitaire de Saint-Lambert au cours de ces périodes d’arrêt. Le projet empêcherait l’émission supplémentaire de gaz à effet de serre en utilisant le potentiel énergétique de ceux déjà produits par l’élimination des déchets.

=> Pour plus de dtails voir l’article de Radio-Canada.ca.

Catégorie(s) : Environnement,  Industriel

À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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