Le parc Valero les Écarts se porte beaucoup mieux

Par | 22 avril 2014 |

Article de Pierre Duquet. Le Peuple Lévis.

Les Amis du Boisé de l’Auberivière (ABA) veillent bénévolement à l’entretien du parc les Écarts, propriété de Valero, depuis plusieurs années. En 2013, Le Peuple rapportait que des manques de civilités et des méfaits y avaient été commis. Les choses vont beaucoup mieux, selon les administrateurs du conseil d’administration de l’organisme.

Le rapport annuel livré à la suite de l’assemblée générale du 17 mars dernier par le conseil d’administration des Amis du Boisé s’avère positif. On y rappelle que l’accès au parc a été modernisé par la Ville de Lévis avec l’aménagement d’un terrain de stationnement.

De plus, Valero a engagé une firme privée pour abattre vingt-deux arbres dangereux que l’ABA avait identifiés. La pétrolière s’est également engagée à commander de nouvelles cartes des sentiers des marcheurs et des vélos.

Il est bon de préciser que la portion au nord du parc est réservée aux cyclistes alors que celle du sud l’est exclusivement aux marcheurs. Cette règle n’a pas toujours été respectée par le passé.

Affichage des règlements
On annonce en outre qu’une nouvelle affiche de règlements rédigés par Valero devrait être installée en bordure du stationnement dès ce printemps. L’ABA souligne également que quelques bancs rustiques en bois seront achetés pour remplacer les anciens sur le sentier no 4 et au carrefour des sentiers no 1 et 2.

L’entretien des sentiers de marcheurs devrait s’entamer en mai prochain, car celui-ci n’avait pu être fait convenablement en 2013. On rapporte par ailleurs que la propreté du parc est remarquable grâce à la coopération des marcheurs.

Il faut aussi savoir que ce parc est reconnu comme forêt de conservation et qu’il est par conséquent désigné comme zone protégée depuis 2012.

L’entretien avec le président du conseil d’administration, Jean Pouliot, a permis d’apprendre que l’achalandage du parc avait augmenté.

« Le stationnement aménagé par la Ville fait que le parc est plus facilement accessible », explique M. Pouliot.

Possibilité de nourrir les oiseaux
Selon ce dernier, en fonction du rythme d’un marcheur, une randonnée complète du parc peut s’effectuer en moins d’une heure trente. Il y a aussi, dans le secteur du sentier no 5, la possibilité de nourrir les oiseaux dont les mésanges qui, semble-t-il, raffolent des arachides.

« On s’est aperçu que les oiseaux préféraient les arachides, confirme-t-il. Ils viennent presque à coup sûr dans nos mains avec les arachides. Avec les graines de tournesol, ils hésitent un peu. C’est le seul point d’attraction du parc où les gens s’attardent. »

On accède à ce parc en se dirigeant au bout de la rue Charles-Rodrigue dans le secteur du futur Innoparc, secteur Desjardins.


Reproduit avec autorisation au moment de la publication sur ce blogue.

Catégorie(s) : Environnement,  Sports, Arts & Loisirs
Mot(s)-clé(s) :

À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *