Les commerçants de la Traverse veulent des paquebots

Par | 10 décembre 2013 |

Source : Journal de Lévis

Alors que la Ville a fait savoir la semaine dernière qu’elle avait refusé d’accueillir des bateaux de croisière au quai Paquet, la plupart des commerçants du secteur de la Traverse s’insurgent et croient que Lévis devrait plutôt tendre la main aux touristes pour le bien commercial de la région.

Des navires encombrants et qui ne rapporteraient pas assez à la ville, voilà ce que le directeur du développement de Lévis, Philippe Meurant, a mentionné au quotidien Le Soleil lundi dernier afin d’expliquer le refus de la Ville de recevoir les bateaux de croisière que le Port de Québec proposait de lui prêter.

Pourtant, ce n’est pas l’avis des commerçants du secteur de la Traverse. Même s’ils ne s’entendent pas nécessairement tous sur quand et comment Lévis devrait accueillir ces mastodontes de la mer, les gens d’affaires à proximité du quai Paquet s’étonnent que la Ville ait dit non à une telle source potentielle de touristes.

« Ils veulent faire quelque chose de beau avec le secteur de la traverse et ils vont empêcher les paquebots de venir ? C’est quoi le “ trip “ ? S’ils veulent que leurs travaux rapportent quelque chose, qu’ils laissent les paquebots accoster », a martelé Jean-Louis Bernier, propriétaire du Café pédalier chez Claudine.

« Un aménagement, faut que ce soit utilisé », a, pour sa part, lancé Martin Vaillancourt, propriétaire de la microbrasserie le Corsaire.

Certains d’entre eux, comme Jason Savage, propriétaire du Barbacoa, croient qu’il vaudrait mieux attendre la fin de la revitalisation du secteur avant d’accueillir des bateaux de croisière, mais, au final, tous acquiescent que les environs de la traverse se doivent d’attirer davantage, que ce soit des Lévisiens ou des étrangers en vacances.

« Le défi dans notre secteur, c’est de faire descendre des gens dans le coin et que celui-ci soit attrayant et accessible. […] La Ville elle-même devrait encourager sa population à visiter les commerçants du secteur. Des efforts ont été mis, mais on a encore du travail à faire de ce côté-là », a soutenu M. Savage, précisant qu’un achalandage devait être créé tant localement qu’à partir de l’industrie touristique.


Article de Raphaël Lavoie. Reproduit avec autorisation.

Catégorie(s) : Non classé

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *