Rabaska – L’avenir du projet entre les mains des tribunaux

Par | 14 septembre 2006 |

Source: Radio-Canada.ca

Le projet Rabaska pourrait être mis en péril avec le dépôt mercredi d’une requête en cessation des activités devant la Cour supérieure.

Une centaine de citoyens de Beaumont et de Lévis demandent au tribunal d’interdire les travaux d’évaluation du promoteur et d’ordonner au ministre de l’Environnement, Claude Béchard, de déclarer l’étude d’impact irrecevable.

Dans cette requête, dont Radio-Canada a obtenu copie, les procureurs affirment que le projet Rabaska est illégal, car il contrevient au règlement de zonage de Lévis et au règlement sur les produits dangereux de la municipalité voisine, Beaumont.

On allègue aussi que le ministère de l’Environnement n’aurait même pas dû recevoir l’étude d’impact des promoteurs, faute des certificats de conformité exigés par la loi.

Une chaude lutte devant le tribunal est à prévoir, car les promoteurs ont déjà investi des millions de dollars dans ce projet évalué à 840 millions de dollars.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

2 commentaire sur “Rabaska – L’avenir du projet entre les mains des tribunaux

  1. Jules

    Enfin! Ce non-sens économique perdure depuis trop longtemps…Rien n’est conforme à la la loi dans ce projet… Espèrons que les tribunaux trancheront rapidement en favuer de toutes les familles affectées depuis maintenant plus de deux ans

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  2. Dominic Boulanger

    Bonjour, de mon côté, j’espère que les tribunaux feront preuve de bon sens et trancheront en faveur de toute les familles affectées par la désertion de Lauzon par de trop nombreuses entreprises. Il est tant que l’on aille de l’avant avec de réelles études d’impact et que l’on cesse de tergiverser sous prétexte que quelques individus rétrogrades et parvenus refuse la prospérité au reste de la communauté. Malheureusement, les gens qui peinent et qui triment dur pour se dénicher un boulot ont autre chose à faire que se réunir en groupuscules pour prendre le contrôle des médias. Qu’est-il le plus dommageable pour la santé sociale ? Une usine répondant aux normes strictes déjà établies ou un manque d’entreprises offrants de d&eacut e;cents revenus et des retombées économiques ? Poser la question , c’est y répondre. Je comprend que certains banlieusards bien établis, rejoignant chaque jour la ville pour y gagner leur vie, peuvent être déçus qu’une méchante usine se pointe dans leur jardin. Mais pour le bien de la communauté, elle est nécessaire. Et malgré l’avis de certains, l’est de Lévis est loin d’être une zone densément peuplée. D’ailleurs, quoiqu’on en dise, la majorité la désire cette usine. Même pas mille personnes lors d’une manifestation « monstre » tenus sur plusieurs sites dans la région étendue, ca ne fait pas un gros pourcentage d’opposants dans l’est de la Ville de Lévis…Que le bon sens triomphe un jour… et que l’on cesse de donner de l’importance à tous ces groupuscules. Et pour les supposées « familles affectées », envisagez donc de déménager. Vous régleriez ainsi votre problème… et permetriez à la région de croître. Une petite dernière en terminant: GIRAM = Groupe d’Individus Refusant l’Accès à la Modernité. Bonne semaine.

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